Mont-Saint-Hilaire: Plus grande réserve naturelle municipale au Québec
Par Fadwa Lapierre
L’ajout de près de 34 hectares protégés attribue à Mont-Saint-Hilaire le titre de la plus grande réserve naturelle privée en milieu municipal au Québec.
La Réserve naturelle du Piémont du mont Saint-Hilaire, instituée en 2006, comptait près de huit hectares. Aujourd’hui, 42 hectares sont maintenant protégés. Cette superficie quintuplée équivaut à 88 terrains de football américain.
En tout, 1800 bénévoles ont mis plus de 8300 heures pour renaturaliser les lieux. Pour le Centre de la Nature, il s’agit d’une façon sûre de préserver l’habitat de neuf espèces en péril, dont le faucon pèlerin et le noyer cendré.
L’inauguration de l’agrandissement majeur de la Réserve a eu lieu le 27 septembre dernier au Parc de la conservation de la Falaise Dieppe en présence, entre autres, du ministre du Développement durable de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, Yves-François Blanchet, du député de Borduas et ministre, Pierre Duchesne, et du maire de Mont-Saint-Hilaire, Michel Gilbert.
Un frein au développement immobilier
L’annonce était symbolique pour M. Gilbert qui quittera bientôt la mairie puisqu’il ne se représente pas aux prochaines élections.
« Les démarches entreprises aujourd’hui ajoutent une dimension publique au projet, a-t-dit. Préserver la nature est une préoccupation, mais avant tout une valeur. C’est agréable que ce soit réalisé durant mon mandat. Je souhaite que les élus subséquents continuent dans cette direction. »
Le Conseil municipal adoptera une résolution pour ajouter d’autres terrains à protéger, dont celui de l’érablière Cardinal.
Le ministre Blanchet a remis à la municipalité un certificat qui reconnaît l’engagement de Mont-Saint-Hilaire à la protection du mont, de sa ceinture verte et d’espaces verts accessibles aux citoyens et a décrété la réserve naturelle perpétuelle.
« Le niveau de protection est accentué, a assuré le ministre Blanchet. C’est un statut permanent. Il n’y a aucune crainte à avoir pour les citoyens, ce n’est pas une mesure temporaire. Nous mettons à l’abri toutes formes de valorisation strictement naturelle. »
La Ville a tenu à partager cette certification avec le Centre de la Nature qui a grandement collaboré à la réalisation de la Réserve.
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