Les policiers de Richelieu–Saint-Laurent se joignent au mouvement
Par Annabelle Baillargeon
RETRAITE. La Fraternité des policiers Richelieu–Saint-Laurent s’est jointe au mouvement national pour dénoncer le projet de loi 3 du gouvernement libéral sur les régimes de retraite.
En guise de protestation, les agents portent depuis quelques jours le jeans ou le pantalon cargo pour travailler. Des autocollants dénonçant le projet sont également apposés sur les voitures de patrouille, ainsi que sur les gilets pare-balles des officiers.
Afin de montrer leur insatisfaction quant à la loi favorisant la santé financière et la pérennité des régimes de retraite à prestations déterminées du secteur municipal, la Fédération des policiers municipaux du Québec revendique une vraie négociation. La plupart des corps policiers de la province, dont celui de Longueuil, de Montréal, de Laval et la Régie ont emboîté le pas de façon concertée et font valoir leur point de vue à coup d'autocollant et de pantalon cargo.
« Le ministre Moreau est en train de bafouer 35 ans de conventions signées par les deux parties. C’est du vol pur et simple des conditions négociées par le passé au détriment de certains avantages », affirme le président de la Fraternité des policiers Richelieu–Saint-Laurent, Jacques Desrosiers.
Déçu par l’attitude du gouvernement, ce dernier estime que le principe de négociation ainsi que le respect des employés sont compromis.
Prêt à discuter, la Fraternité souhaite plus d’ouverture de la part du gouvernement du Québec. Jacques Desrosiers croit que la situation ne se règlera pas avec la loi 3.
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