Quand l’Orient rencontre l’Occident
Par Fadwa Lapierre
Élise Caron propose ses œuvres contemporaines inspirées de l’art oriental dans son exposition intitulée Pureté et dépouillement, à l'affiche à la Maison Paul-Émile-Borduas.
« Exposer ici à une grande signification pour moi. Borduas fait partie de mon cheminement en art contemporain. Je fais partie de l’héritage qu’il a laissé et je trouve ça extraordinaire », raconte celle qui a fait ses classes avec Françoise Sullivan, signataire du manifeste du Refus global.
Alternant petits tableaux et immenses toiles, créés spécialement pour l’exposition, Élise Caron travaille le jaune, le rouge, ainsi que le noir et blanc. Elle privilégie le dépouillement et la purification de l’espace, pour créer une atmosphère zen en acrylique.
Son équilibre du plein et du vide est en lien avec le yin et le yang de la philosophie orientale et ne laisse rien au hasard, après des heures de techniques minutieuses.
« Ceux qui ne connaissent pas l’art abstrait peuvent se laisser imprégner par les émotions des couleurs qui représentent force et énergie, suggère l’artiste-peintre. Chaque tableau est une redécouverte dans la composition. L’art oriental ouvre beaucoup de frontières, les gens peuvent s’emplir de belles couleurs joyeuses. »
Élise Caron présente également quatre tableaux au Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire, dans le cadre de l’exposition L’héritage de Borduas–Huit artistes autour de Françoise Sullivan jusqu’au 15 septembre.
Pureté et dépouillement est à l'affiche jusqu'au 27 octobre à la Maison Paul-Émile Borduas, située au 621, chemin des Patriotes Nord, à Mont-Saint-Hilaire, les samedi et dimanche de 13 h à 17 h. Informations : www.mbamsh.qc.ca ou 450 536-3033.
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