La rétrospective de Sylvain Cossette
Par Fadwa Lapierre
Sylvain Cossette sera de passage au Centre culturel de Beloeil samedi prochain, dans le cadre de sa 10e tournée. Après 25 ans de carrière, le chanteur est à l’heure des bilans. Le Vallée-du-Richelieu Express.ca a pu s'entretenir avec lui.
C’est un retour dans le passé pour Sylvain Cossette, qui a habité Otterburn Park près d’une dizaine d’années. « C’est le fun de reconnaître des visages, j’ai beaucoup de plaisir à revenir dans la région. »
Son spectacle revisite ses plus grands succès, allant de compositions originales aux reprises. « C’est une grande fierté d’arriver sur scène et que les gens chantent toutes les paroles. On ne fait pas juste des bilans avant de mourir, c’est sain pour l’esprit! J’adore chanter devant les gens. J’ai besoin de cette adrénaline, de la réaction du public, de partager, donner et recevoir. C’est essentiel pour moi », dit le chanteur à la voix cristalline.
Sorti le mois dernier, son album Rétrospective est né par hasard, alors que l’artiste pianotait ses chansons préférées des années 1980, comme With or Without You de U2 et Too Much Love Will Kill You de Queen. Il s’est amusé à les dépouiller de leurs arrangements afin de souligner la beauté de l’écriture. Sylvain Cossette s’est rendu compte que le tout a bien vieilli et a décidé de les immortaliser sur disque.
« Je suis un chanteur avant tout, que ce soit de mes chansons ou de celles des autres. J’ai pris mon pied à chanter l’hymne national avant une partie des Canadiens! On a oublié que la chanson ce n’est pas juste d’envoyer des messages, c’est aussi pour du divertissement, pour faire du bien. »
Plus libre que jamais
À 50 ans et après un million d’albums vendus, Sylvain Cossette se considère plus libre que jamais. Il a pris les rênes de sa carrière en devenant son propre producteur, réalisateur et metteur en scène. L’auteur-compositeur-interprète s’est entouré de sa famille. Sa complice Andrée Watters est également son associée, tandis que sa fille Élisabeth collabore à son spectacle et sa fille Judith est sa photographe attitrée.
« Je suis très familial, je viens d’une famille de 12 enfants. C’est plaisant, c’est des gens fiables et bien intentionnés. On travaille dans le bonheur. Le plus dur est de concilier travail-famille, c’est beaucoup plus délicat, mais très gratifiant », mentionne celui qui est en tournée à travers le Québec.
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