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« La couverture à points », une exposition haute en couleur à la Maison amérindienne de Mont-Saint-Hilaire

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17 juillet 2015
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Par Salle des nouvelles

La fameuse couverture blanche à rayures vertes, rouges, jaunes et indigo de la Compagnie de la Baie d’Hudson (CBH), emblème canadien associé aux légendes des explorateurs et au développement de la nation, est au centre de la nouvelle exposition présentée à la Maison amérindienne de Mont-Saint-Hilaire.

Depuis le milieu du 17e siècle, bien que les Européens proposaient de nombreux objets de troc aux peuples des Premières Nations d’Amérique du Nord. Celui qui témoigne le mieux de « la traite des fourrures avec les Indiens » est sans aucun doute la couverture à points.

Cette couverture comme on la connaît aujourd’hui a revêtu différents coloris et servi à de nombreux usages à travers les époques. Monnaie d’échange de prédilection contre des fourrures de castor, ces couvertures en version unie étaient très appréciées des Amérindiens puisqu’elles offraient un bon camouflage en hiver.

Historiquement, ce n’est que vers les années 1800 que la couverture aux quatre couleurs, telle qu’on la connaît encore aujourd’hui, a fait son apparition sur les comptoirs de traite de la CBH. Parfois transformées en manteaux par les peuples des Premières Nations, ce sont les qualités précises de ces couvertures telles que leur étanchéité, leur douceur, leur chaleur et leur résistance qui les rendaient aussi utiles.

À l’aide de panneaux d’interprétations et de nombreux objets puisés dans la collection permanente de la Maison amérindienne, l’exposition La couverture à points, dévoile, outre les particularités de la couverture, une histoire fondatrice, celle des premiers échanges commerciaux entre les peuples amérindiens et européens, donc également celle des premiers rapports de force.

On y découvre entre autres les origines du commerce des fourrures de castor, les facteurs qui ont permis à la Compagnie de la Baie d'Hudson de s’établir confortablement en Amérique du Nord ainsi que les grands personnages, comme le coureur des bois d’origine française Pierre-Esprit Radisson, qui ont contribué à cette grande épopée.

L’exposition La couverture à points est présentée jusqu’au 12 octobre à la Maison amérindienne, située au 510, montée des Trente à Mont-Saint-Hilaire.

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