Michel Lepage veut l’indépendance sans référendum
Par Andréanne Brault
Pour le candidat dans Borduas et chef du Parti indépendantiste, Michel Lepage, les principales problématiques à régler s'il est élu le 4 septembre sont à l’échelle du Québec et non dans la circonscription.
Son parti vise l’indépendance du Québec par vote majoritaire de l’ensemble des députés de l’Assemblée nationale, en plus d’un Québec francophone mur à mur et d’une diminution du nombre d’immigrants. Plus localement, il dit s’opposer à l’exploitation des gaz de schiste.
« Les problèmes locaux, les gens ne votent pas là-dessus », croit le résidant de Mont-Saint-Hilaire, qui s’était également présenté en 2008.
En plus de souhaiter obtenir l’indépendance du Québec sans avoir recours à un référendum, l’homme de 64 ans explique qu’il serait nécessaire de diminuer le nombre d’immigrants au Québec de plus de 55 000 par année à moins de 20 000 afin de leur permettre de s’intégrer à la culture francophone du Québec.
« Les problèmes locaux, les gens ne votent pas là-dessus » Michel Lepage
En ce qui concerne les problématiques locales, « quand on devient député, les problèmes viennent et là, on verra », dit-il.
Bien présent dans l’univers politique
Retraité depuis 2005, Michel Lepage est ingénieur en télécommunication de profession. De 1975 à 2005, il était attaché politique responsable d’effectuer des sondages d’opinion publique pour cinq premiers ministres du Parti québécois.
Membre et militant du PQ, puis du Parti indépendantiste, Michel Lepage a décidé de se présenter lui-même en politique pour suivre ses convictions.
« C’est parce que j’y croyais et qu’Éric Tremblay, l’ancien chef du Parti indépendantiste, m’a convaincu avec ses idées et arguments. Je suis un gars de cause », conclut-il.
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