Pierre Duchesne en croisade contre les gaz de schiste
Par Isabelle Laramée
Les gaz de schiste ont véritablement été le point central de la campagne électorale du candidat du Parti québécois dans Borduas, Pierre Duchesne. L’ancien journaliste de Radio-Canada affirme avoir souvent été questionné sur le sujet. Il s’oppose d’ailleurs farouchement à la venue de cette industrie dans la région.
« Je vais m’opposer à l’exploration et à l’exploitation des gaz de schiste dans le contexte actuel. Il faut des garanties sur la qualité des produits utilisés. On ouvre des puits et on ne sait pas comment les refermer », mentionne-t-il en prenant pour exemple le puits de Saint-Antoine-sur-Richelieu.
Le candidat péquiste reproche aux compagnies minières d’employer des technologies incertaines, comme la fracturation hydraulique. Il souhaite d’ailleurs la tenue d’études approfondies sur le sujet.
La situation de l’exploitation des minières dans l’ensemble du Québec inquiète aussi Pierre Duchesne. Pour ce dernier, il est primordial d’exiger des redevances des grandes minières afin d’enrichir les Québécois.
« Il y aura une redevance obligatoire et lorsque la minière fera du surplus, il y aura aussi une deuxième redevance, dit-il. L’argent, nous voulons aller le chercher là où il est et non dans les poches des citoyens », souligne celui qui rappelle que lorsque les compagnies quittent les mines, la décontamination des sites est souvent payée par l’État.
« Je vais m’opposer à l’exploration et à l’exploitation des gaz de schiste dans le contexte actuel. Il faut des garanties sur la qualité des produits utilisés. On ouvre des puits et on ne sait pas comment les refermer » Pierre Duchesne
Calmer la colère
Ancien reporteur, Pierre Duchesne se dit habitué d’être sur le terrain. « Les gens aiment que l’on se déplace et ils viennent nous parler », dit-il.
Persuadé d’avoir fait bonne figure durant la campagne, le péquiste ne tient rien pour acquis au sein de la circonscription, qui a toujours été péquiste. Selon lui, ce serait ne pas respecter les gens et le processus électoral.
Bien qu’il ait remarqué un certain mécontentement de la part des citoyens envers le gouvernement, il affirme avoir bien été reçu dans la région. « Il y a une colère des gens envers le gouvernement, souligne-t-il. Heureusement, ils sont accueillants avec moi. Les électeurs sont contents d’entendre des solutions. »
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