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Le Parti québécois tient un rassemblement contre les gaz de schiste

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27 août 2012
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C’est lors d’un événement réunissant des centaines de personnes que Pierre Duchesne a réaffirmé son opposition à l’exploration et à l’exploitation des gaz de schiste.

Au cœur de sa circonscription, à Sainte-Madeleine, le candidat du PQ de Borduas s’est catégoriquement prononcé contre la méthode de fracturation hydraulique pour le gaz de schiste sur tout le territoire de la vallée du Saint-Laurent.

Accompagné de la candidate du PQ dans Vachon, Martine Ouellet, ainsi que du candidat dans Verchères, Stéphane Bergeron, M. Duchesne a clairement expliqué sa position. Pour lui, le bien commun doit prévaloir.

« Les impacts et les risques tant sur l’eau souterraine, l’eau de surface et sur la l’émission des GES sont beaucoup trop grand. Nous ne pouvons pas prendre le risque de saccager le territoire de la vallée du Saint-Laurent où vivent les citoyens et qui compte de très belles terres agricoles. »

De fait, la technique actuellement utilisée a créé plusieurs problèmes là où elle a été utilisée. De l’État de la Pennsylvanie et jusqu’en Montérégie on a constaté plusieurs problèmes. Martine Ouellet a participé à plusieurs missions d’observation. Elle confirme que « des cas de contamination des nappes phréatiques et des sols ainsi que des fuites de gaz qui ont pollué l’air aux alentours des sites de forage ont été largement documentés. Ce sont des vies qui sont affectées. Il est totalement inacceptable de mettre à mal, en plus, notre environnement alors que nous connaissons les risques.  »

Pierre Duchesne constate que « le gouvernement libéral a été complètement laxiste. Il a fermé les yeux et il n’a pas appliqué la loi sur la qualité de l’environnement en laissant les gazières fracturer notre territoire sans certificat d’autorisation. » De son côté, le candidat dans Verchères, Stéphane Bergeron s’insurge du fait que « la loi sur les mines est complètement archaïque. Il y a un manque flagrant de transparence. Les gazières arrivent avec leur gros sabots sans avertir les municipalités ». Le candidat de Verchères n’en démord pas : « Cette loi n’a aucun sens. Il nous faut carrément en faire une nouvelle pour répondre aux exigences d’aujourd’hui. »

D’autre part, le PQ considère que la question énergétique doit faire l’objet d’une planification réfléchie et ordonnée. Dans cette optique, Pierre Duchesne demande, « quelle genre de gestion voulons-nous faire de nos ressources énergétiques ? Nous avons plus de vents qu’au Danemark, pourtant leader en matière d’énergie éolienne. Il y a aussi toutes les énergies alternatives, solaire, géothermie, biométhanisation. Et surtout il faut commencer par les économies d’énergie. » Le Parti Québécois vise à se libérer de la dépendance aux combustibles fossiles par, notamment, l’électrification des transports.

Les trois candidats s’entendent également pour dire que l’ÉES actuellement en cours porte en elle des doutes légitimes quant aux résultats qu’elle offrira. Pour Mme Ouellet, « on ne peut accepter les résultats d’une étude qui est faite par des personnes qui ont des intérêts dans les gaz de schiste sans se poser de questions. La valeur d’une étude se mesure par sa méthodologie, sa rigueur ainsi que par son indépendance. » Pour eux, c’est un BAPE générique qui devrait être responsable d’une telle étude.

La question des gaz de schiste a fait l’objet d’une vaste mobilisation contre leur exploration et leur exploitation. Le mouvement qui a pris naissance dans Borduas s’est enraciné partout en Montérégie et dans d’autres régions du Québec. Il s’agit d’un enjeu majeur pour la région.

(Source : Parti québécois)

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