Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Matthew Dubé s’oppose au redécoupage de la circonscription de Chambly-Borduas

durée 00h00
22 octobre 2012
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Isabelle Laramée

Le redécoupage de la carte électorale fédérale inquiète des élus de la région. La nouvelle circonscription du nom d’Ozias-Leduc, qui remplacera celle de Chambly-Borduas, ne couvre en effet pas la totalité du territoire de la MRC de la Vallée-du-Richelieu. Certaines municipalités risquent ainsi de faire partie de trois circonscriptions différentes. Un véritable casse-tête pour les maires et les députés, qui auront à se partager les dossiers.

Le député de Chambly-Borduas, Matthew Dubé, déposera un mémoire à l’occasion de l'audience publique de la Commission de délimitation des circonscriptions électorales fédérales, qui aura lieu aujourd'hui (24 octobre) au Palais de justice de Longueuil. D'après lui, les nouvelles limites pourraient provoquer un « chaos logistique ».

« Je devrai travailler en équipe avec les députés voisins puisque certaines municipalités seront divisées. Nous allons présenter ce point comme problématique à l’audience publique du 24 octobre. Il y a certains mécontentements dans le comté et les comtés voisins », souligne le néodémocrate qui a aussi désapprouvé le changement de nom de la circonscription pour celui d’Ozias-Leduc.

Pour ce dernier, le redécoupage de la carte fédérale ne tient pas compte des réalités géographique, économique, historique et culturelle des municipalités de la MRC.

La rivière sera coupée en deux

Selon M. Dubé, la séparation dans deux circonscriptions différentes des rives de la rivière Richelieu, entre le boulevard Bernard-Pilon à McMasterville et Carignan, est problématique. Comme la rivière est de juridiction fédérale, les dossiers concernant le Richelieu progresseront au ralenti puisqu’il devra travailler avec le député de Montarville, qui jumellera une partie de Chambly-Borduas et de Saint-Bruno–Saint-Hubert.

« La réalité des villes riveraines est différente des autres municipalités, précise-t-il. L’inquiétude des élus est que s’ils se retrouvent dans un comté dans lequel la dynamique économique change, les réalités et les priorités aussi risquent de changer. »

Désaccord à la MRC

Lui aussi en désaccord avec le redécoupage, le maire de McMasterville et préfet de la MRC, Gilles Plante, déposera deux mémoires le 24 octobre, soit un pour la Ville et un pour la MRC. Il propose plutôt d’utiliser le territoire de la MRC comme circonscription, puisque celui-ci correspond au nombre d’électeurs requis.

« Ça n’a aucun sens, dit-il. Certaines municipalités auront jusqu’à trois députés pour la même ville. En gardant le territoire de la MRC, on garde les critères numériques nécessaires. Nous allons leur démontrer que nous avons plus d’affinités ensemble dans la vallée. C’est une question de logique et de fierté d’appartenance. »

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


10 mai 2024

Transport en commun: l'UMQ demande plus de financement du gouvernement fédéral

Confrontée au gouvernement caquiste dans des négociations difficiles pour financer le transport en commun, l'Union des municipalités du Québec (UMQ) interpelle le fédéral. Au cours d'un sommet sur le transport collectif, qui se déroule vendredi  à Drummondville, le président de l'UMQ, Martin Damphousse, a affirmé qu'on ne parle pas du ...

7 mai 2024

Quatre départs en quelques semaines au cabinet de François Legault

Le premier ministre François Legault perd un quatrième collaborateur en quelques semaines: son directeur des relations médias, Manuel Dionne, qui se joindra à la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ).  Ce départ survient après ceux de Vincent Desmarais, d'Isabelle Lewis et de Sébastien Lauzon, tous des membres de la garde ...

6 mai 2024

Projet de loi 51: les opérateurs de machinerie lourde sonnent l'alarme

Le gouvernement Legault s'apprête à permettre à des charpentiers-menuisiers d'opérer de la machinerie lourde, sans qu'ils n'aient la formation nécessaire. C'est ce que soutient l'Union des opérateurs de machinerie lourde, local 791, qui dénonce le principe de «polyvalence» inscrit dans le projet de loi 51. En point de presse à Québec lundi, ...