Un nouveau réseau de fibres optiques à Saint-Basile-le-Grand
Par Isabelle Le Maléfan
Les membres du conseil municipal de Saint-Basile-le-Grand ont annoncé, durant la séance ordinaire du 4 juillet, que la société de téléphonie Vidéotron projette l’installation d’un système de radiocommunication et de radiodiffusion sur le territoire.
« L'antenne devrait être mise en place sur le terrain, situé derrière le motel Le Mirage », a expliqué le maire Bernard Gagnon. Grâce à cette installation, le Centre communautaire Lise-B.-Boisvert pourra être relié à la mairie par un réseau de fibres optiques de Vidéotron. Cette dernière accepte vendre quatre brins de fibres optiques pour 4 000 $. Les fibres optiques passeront dans le conduit déjà existant sous la route 116.
Matières putrescibles
Dans un autre registre, les élus ont exprimé, au cours de la séance, leur désaccord concernant la volonté de la MRC de la Vallée-du-Richelieu de collecter et de transporter des matières résiduelles putrescibles municipales. « Nous ne souhaitons pas que la MRC effectue la collecte de ces matières, a fait savoir le maire. Cela diviserait le service offert aux citoyens en fonction du type de collecte. »
États financiers
Enfin, c’est avec une certaine fierté que le maire Bernard Gagnon a présenté aux citoyens présents à l’assemblée les états financiers de la Ville. « L’exercice financier de 2010 a connu une fin intéressante avec un surplus total de 1 286 392 $ », explique-t-il. Dans le rapport financier, il a fait aussi état de la dette de Saint-Basile-le-Grand. Cette dernière est de 31 755 995 $. La municipalité devra établir une politique de gestion des surplus sur le territoire, qui devrait être présentée cet automne.
« Il est certain que les surplus devront être utilisés à des fins précises et pas n’importe comment », a précisé M. Gagnon.
Pour arriver à dégagé un surplus, la municipalité avoue avoir dû resserrer son budget. « Globalement, ce fut une bonne année, a dit le maire. Sur l’année 2010, nous avons coupé 559 000 $ de dettes de dépenses. Nous n’avons pas dépensé tout ce qui nous avions budgété. Nous nous astreignons à un environnement serré de la municipalité. »
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