Mauvais départ pour les campings de la région
Par Isabelle Laramée
Subissant les volontés de Dame Nature, les propriétaires de campings de la région ont eu un début d’année plus que difficile. Malgré les quelques journées ensoleillées, la pluie a fait beaucoup de mal aux campings de la vallée du Richelieu. Tout semble cependant rentrer dans l'ordre, plusieurs terrains affichant complet.
En raison d'un début de saison très pluvieux, les campings ont eu de la difficulté à attirer les touristes. Bien qu’il y ait eu quelques journées de beau temps, les campeurs n'étaient pas au rendez-vous.
« Si les prévisions météo annoncent deux à trois jours de pluie, il est évident que les gens ne vont pas planifier de partir en camping pour la fin de semaine », indique Micheline Houle, copropriétaire, avec son mari Guy Cyr, du Domaine Madalie depuis 13 ans. Le terrain de camping situé à Saint-Charles-sur-Richelieu n’a pas accueilli beaucoup de touristes durant les mois de mai et de juin.
Comme ils sont ouverts seulement durant la belle saison, chaque mois est cruciale pour les campings. Puisque les propriétaires doivent vivre avec leurs revenus durant 12 mois, le mauvais début de saison en a rendu certains très inquiets.
« Les mois de mai et de juin ont été plus qu’ordinaires, mentionne Daniel Vinet, propriétaire du Camping Laurier, à Mont-Saint-Hilaire. Même si les gens réservaient, ils annulaient quelques jours avant à cause de la température. »
L'arrivée du soleil, bien présent depuis environ trois semaines, a aidé à compenser pour les résultats décevants du début de saison. Les vacances estivales étant commencées, le taux d’occupation de plusieurs terrains de la région est désormais très haut. Certains affichent même complet.
« Il annonce encore du beau temps pour les prochaines semaines, dit Micheline Houle. On souhaite juste que ça continue. Si la chaleur peut rester avec nous, la saison va bien se terminer. »
Avec les vacances de la construction, l’achalandage des terrains de camping sera plus important. Une augmentation du nombre de touristes a été notée dans certains terrains de camping. Bien qu’il affiche la plupart du temps complet, le Camping du lac du Repos, à Saint-Jean-Baptiste de Rouville, doit refuser de plus en plus de gens. Un signe que l’industrie touristique de la région se porte bien.
Avec l’augmentation du nombre de chantiers de construction dans la région, certains propriétaires ont remarqué un changement dans les comportements de leurs clients.
Les résidants de Montréal et des environs ne se déplacent plus durant la semaine à leur terrain de camping. Ils attendent maintenant la fin de semaine pour le faire.
« Avant, 80 % des clients venaient coucher au camping durant la semaine. Maintenant, je n’ai que des retraités durant ces journées », explique Daniel Vinet.
Ce changement occasionne des pertes de revenus considérables aux restaurants et aux dépanneurs. Puisque les campeurs n’y sont pas, la clientèle se fait plus rare. C’est une roue qui tourne.
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