Quatre jours de sursis pour la garderie Premiépas
Par Nathalie Paquin
Les garderies privées Premiémos, à Saint-Bruno, et Premiépas, à Saint-Basile-le-Grand, ont bénéficié d'un mince quatre jours de sursis avant de devoir évacuer. C'est ce qu'indique un communiqué du ministère de la Famille et des Aînés, qui a repoussé la date d'évacuation, préalablement prévue le 19 septembre, au vendredi 23 septembre.
« L'évacuation est suspendue; nous avons une extension. On va rencontrer les architectes du ministère qui vont procéder aux transformations, si nécessaire », nous a indiqué Denise Tresidder, l'une des propriétaires des deux garderies, jointe au téléphone, vendredi dernier en début d'après-midi.
À la fin de cette même journée, le ministère de la Famille et des Aînés publiait, sur son site Internet, un communiqué de mise au point de la situation. On y annonçait effectivement qu'une rencontre était prévue le 19 septembre, au sujet de la demande de permis.
On se souviendra que le ministère avait demandé aux exploitants des garderies de faire une demande de permis. Or, ces garderies privées fonctionnaient déjà sans permis depuis 15 ans et la demande, effectuée en août, ne semblait pas correspondre aux délais prescrits.
Des lois... et des parents
Dans son communiqué, le ministère mentionne que « selon l'information reçue par le ministère de la Famille et des Aînés, jusqu'à maintenant, ces deux services de garde ne répondent pas aux exigences de la Loi sur les services de garde éducatifs à l'enfance et de son règlement. » Il rappelle ainsi que le respect de ces exigences est essentiel à l'émission d'un permis.
Le communiqué se termine par : « Le ministère de la Famille et des Aînés est conscient de l'impact d'une telle situation sur les familles qui utilisent ces deux services de garde. Néanmoins, il invite les parents à poursuivre leur recherche d'un nouveau service de garde. Le ministère ne procédera pas à l'évacuation des lieux avant le 23 septembre. »
L'éventuelle fermeture des deux services de garde montérégiens a suscité un vif émoi auprès des parents qui s'étaient rapidement mobilisés, notamment sur les réseaux sociaux. Des lettres ont aussi été acheminées au cabinet de la ministre de la Famille, Yolande James, de même qu'au député de Chambly, Bertrand St-Arnaud. Ce dernier a d'ailleurs démontré son appui envers les parents.
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