La menace d'évacuation est enfin levée pour la garderie Premiépas
Par Nathalie Paquin
Les exploitants et parents d'enfants des garderies Premiépas, à Saint-Basile-le-Grand, et Premiémos, à Saint-Bruno, peuvent enfin pousser un soupir de soulagement : la menace d'évacuation, prévue initialement le 19 septembre, puis repoussée au 23 septembre, est maintenant chose du passé. Il ne reste que des aspects techniques à régler afin que les permis soient émis.
Il était moins cinq lorsque la bonne nouvelle a été annoncée par le ministère de la Famille et des Aînés aux propriétaires exploitant des deux garderies, le jour même du 23 septembre. « Nous avons eu une entente hors cour. La date est maintenant fixée au 27 octobre pour que les deux partis respectent leurs délais de part et d'autre », indique Anne Tressider, directrice de la garderie Premiémos et fille de Denise Girard Tressider, propriétaire des deux services de garde privés.
Dans un communiqué émis par le ministère, on explique avoir accepté cette démarche ultime « compte tenu des améliorations importantes apportées au cours des derniers jours et des mesures prises par la propriétaire ».
Le nouveau délai n'en est donc plus un d'évacuation, mais bien d'un laps de temps alloué pour permettre aux deux garderies privées de se conformer aux exigences de la Loi sur les services de garde éducatifs à l'enfance, en effectuant les correctifs nécessaires aux installations.
Quelques légers travaux... et des parents soulagés !
À cet effet, la visite prévue par les architectes du ministère a bel et bien eu lieu. « Quelques petites modifications seront à faire, des petits travaux qui se feront rapidement, mentionne Anne Tressider. Déjà, au sein des deux garderies, nous n'avions rien qui pouvait entraver la sécurité des enfants. »
Cette victoire, Mme Tressider l'attribue volontiers à la persévérance des parents. « Ce sont eux qui ont permis ce soulèvement médiatique. Sans eux, notre dossier serait tombé entre deux chaises. Mais il ne faut pas oublier l'historique. Les propriétaires avaient eu gain de cause dans des dossiers auparavant. »
Pour sa part, via un communiqué de presse, le député de Chambly à l'Assemblée nationale, Bertrand St-Arnaud, s'est dit réjouit de cette entente entre le ministère et les propriétaires des garderies concernées. Il a aussi salué la détermination démontrée par les des parents. « En se mobilisant, en alertant les médias locaux et nationaux et en prenant tous les moyens à leur disposition, ils ont réussi à renverser la décision de la ministre. »
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