Un voyage dans l'Himalaya pour aider les enfants de la fondation Phare enfants et familles
Frédéric Allard partira au mois de mars pour atteindre le sommet de l'Island Peak. Par la même occasion, il souhaite amassé 25 000 $ pour le Phare enfants et familles.
C'est le paysage que l'on peut voir une fois le sommet de l'Island Peak atteint. Il est situé à près de 6 200 mètres d'altitude.
Le camp de base du mont Everest, situé à plus de 5 300 mètres d'altitude.
Frédéric Allard, qui habite à Otterburn Park depuis maintenant six ans, a décidé de profiter de son voyage dans l’Himayala au mois de mars 2015 pour recueillir des dons pour le Phare enfants et familles, un organisme qui vient en aide aux enfants malades.
D'entrée de jeu, M. Allard spécifie que l’argent amassé ne servira pas à payer son expédition. «Mon billet est déjà payé. C’était déjà prévu que je gravisse l’Island Peak (haut de près de 6 200 m). Je me suis simplement dit que je pourrais aider un organisme par la même occasion», explique-t-il.
L’alpiniste a alors contacté plusieurs organismes pour trouver celui qui lui correspondait le plus. «Je cherchais une fondation dont la majorité de l’argent va aux enfants. C’est là que j’ai découvert le Phare enfants et familles. Je suis entré en contact avec le Phare et c’est cet organisme qui m’a touché le plus. En plus, près de 25 % de leurs patients proviennent de la Montérégie», ajoute M. Allard.
De son côté, la fondation est plus que ravie de l’initiative de l’Otterburnois. «Le Phare Enfants et Familles est très heureux de cette initiative et nous lui en sommes reconnaissants. C’est pourquoi nous l’autorisons à solliciter votre générosité dans le cadre de son expédition», mentionne par écrit la directrice des communications du Phare, Manon Durocher.
Les dons se font par Internet. Frédéric Allard propose quelques récompenses pour les dons reçus qui varient selon le montant donné. Il y a deux catégories: les dons de particuliers et les dons corporatifs. Par exemple, l’alpiniste offre une conférence de 90 minutes si une entreprise offre 1 500 $ ou plus au Phare. Pour consulter les autres cadeaux offerts en retour de fonds pour l’organisme, cliquez sur ce lien.
Pourquoi l’Island Peak?
Depuis qu’il est jeune, M. Allard rêve de voir le mont Everest, la plus haute montagne du monde. «L’Island Peak représente un test pour mon corps. En le gravissant, je pourrais voir la réaction de mon corps face à l’altitude et à l’oxygène raréfié dans l’air. L’Everest serait l’étape suivante si tout se passe bien», déclare-t-il.
L’Otterburnois ne sera pas seul lors de son voyage. Maxime Jean, qui s’occupera de la logistique et de la préparation de l’expédition au Népal. «Il a de bons contacts là-bas et il est très expérimenté. Il a atteint le sommet de l’Everest (8 850 m) en 2004, celui du K2 (8 611 m), celui du Cho Oyu (8 200 m) et plusieurs autres.
Son autre compagnon est le guide Rinji. Il a lui aussi atteint le sommet de la haute montagne du monde par la face nord et la face sud. Il s’est aussi rendu sur le Cho Oyu et l’Island Peak lors de la trentaine de voyages qu’il a faits.
Pour l’instant, M. Allard s'entraîne au mont Washington. Il a amassé 2 350 $, soit près de 10 % de son objectif qui est de 25 000 $.
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