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Des étudiants de l'Université McGill participent au contrôle des espèces envahissantes du Parc de l'érablière de la Maison amérindienne

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4 août 2015
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Par Salle des nouvelles

Dans la continuité de Michel Drew, ancien directeur du Centre de conservation de la nature, qui, en 1998 et 1999, qui a bénévolement fait l’inventaire de la flore et de la faune du Parc de l’érablière, la Maison amérindienne de Mont-Saint-Hilaire accueille, depuis maintenant plus de huit ans, des étudiants du département de biologie à l’Université McGill.

Cette visite, qui a eu lieu le 23 juillet dernier, permet notamment d’assurer un contrôle sur les espèces exotiques envahissantes du boisé.

En effet, le partenariat établi entre la Maison amérindienne et l’Université McGill a été développé, d’une part, pour conserver la biodiversité propre au boisé de cette érablière en milieu urbain, une rareté pour l’ensemble du pays. D’autre part, il permet aux étudiants du cours Monteregian Flora (Flore montérégienne) de mettre en pratique leur apprentissage quant à l’identification des espèces végétales propres à cette région.

Situé en milieu urbain, le Parc de l’érablière de la Maison amérindienne affiche une faible superficie qui, de par sa taille seulement, exige davantage de soins afin de maintenir l’intégrité de ce boisé et, du même coup, sa biodiversité. Sans contrôle sur les espèces exotiques envahissantes, c’est l’écosystème au complet qui est compromis. Des phénomènes comme la perte de certaines espèces de fleurs printanières ne sont que le début de tels effets néfastes, souvent provoqués par l’empreinte humaine.

Heureusement, d’année en année, le travail des étudiants porte fruit. Des espèces telles que l’alliaire officinale, une plante non indigène invasive, ont été contrôlées sur le site de l’érablière. Considérée comme l’une des plus envahissantes au pays, cette plante usurpe la lumière, l’eau et l’espace aux plantes hôtes en plus d’étouffer la croissance du reste des sous-bois. À la visite du groupe, cette année, l’alliaire officinale était introuvable.

La Maison amérindienne tient à remercier les étudiants, leur enseignante, Mélanie Lapointe, ainsi que l’Université McGill pour leur implication. Un tel travail de préservation est essentiel pour cet espace naturel unique et reconnu par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada comme lieu d'importance historique nationale des produits de l’érable pour l'origine de l'acériculture.

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