Didier « La Machette » Brassard est prêt pour son début chez les professionnels
Le combattant d'arts martiaux mixtes (AMM), Didier « La Machette » Brassard est prêt à faire ses débuts chez les professionnels à l'âge de 23 ans. Ce dernier affrontera chez les 145 livres le très expérimenté Jean-Philippe Cantin-Gagnon. Le gala sera présenté le 6 juin par la Ligue des arts martiaux mixtes du Québec (LAMMQ) au Centre sportif de Sainte-Foy, à Québec.
Le Québécois a commencé à pratiquer les sports de combat avec la boxe et le kickboxing. « J'ai fait un peu de karaté quand j'étais plus jeune, un peu comme tout le monde. J'ai vu le film “Never back down”, un film basé sur le sport des AMM, quand j'avais 16 ans et j'ai eu la piqure. Je m'entraînais déjà depuis quelque temps en gym, mais plus de façon musculaire. J'ai commencé avec la base du combat debout, car c'est ce que j'avais sous la main », dit-il d'entrée de jeu.
Les arts martiaux mixtes sont venus avec le temps et celui-ci préfère ce sport de combat aux autres. « Je crois que c'est le plus gros challenge en compétition. C'est le sport qui permet le plus de techniques et c’est ce qui se rapproche le plus d'un vrai duel dans la rue ou dans la vraie vie », affirme celui qui raconte avoir eu quelques difficultés au début à faire la transition entre le kickboxing et les AMM.
Si sa fiche amateur n'est pas la plus spectaculaire, le combattant prévient ses adversaires. « Je ne me suis pas monté une fiche comme plusieurs combattants aiment le faire. J'ai gagné des combats et j'en ai perdu, mais lors de chaque affrontement, je m'améliorais. Le but recherché dans chaque duel était la progression et j'ai beaucoup progressé. J'ai corrigé mes lacunes et un peu à l'image de l'être humain, je me suis adapté », déclare Brassard, sourire en coin.
Est-ce que le pugiliste se considère comme un cogneur ? « Je suis un combattant complet qui peut faire mal avec ses frappes, mais je suis aussi dangereux au sol », avoue le Québécois.
Une jambe qui frappe comme une « machette »
Certains seront amusés de connaître les racines du surnom de Didier Brassard. « Je m'entraîne avec le combattant Jonathan Meunier que plusieurs verront dans les plus grosses ligues d'AMM très bientôt. J'ai des jambes très puissantes et ils trouvaient que mes coups de pieds étaient aussi vifs que des coups de machette. Le surnom est resté avec le temps, même mon père le crie pendant mes combats », rigole l'homme qui est diplômé universitaire et étudiant à la maitrise en nutrition.
« Je suis un peu comme le docteur Jekyll et mister Hyde. Le jour, je suis un genre de savant, et le soir je projette du monde au sol », ajoute-t-il avec le sourire.
Début chez les professionnels
L'athlète du Nordik Tristar de Québec voit comme un accomplissement son passage au niveau professionnel. « C'est pratiquement comme un rêve pour être honnête. C'est une grosse étape dans ma carrière et je suis rendu à celle-ci. Je vis l'expérience à fond présentement et je fais tout pour réussir », affirme Brassard.
Son adversaire, Jean-Philippe Cantin-Gagnon, a déjà fait ses débuts chez les professionnels avec deux victoires en autant de combats et il a remporté quelques ceintures chez les amateurs. « C'est un très bon défi pour moi. J'ai confiance en mes capacités », déclare « La Machette ».
En terminant, pourquoi Brassard remportera-t-il ce duel le 6 juin prochain ? « Je suis obsédé par la performance et je fais tous les sacrifices. Lorsque je finis un entraînement, je me dis qu'il est impossible que mon adversaire soit capable de faire la même chose que moi. J'ai confiance et il devra être prêt, car je ne me vois pas sans la victoire », conclut le pugiliste.
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