Folie passagère à Beloeil
Par Fadwa Lapierre
François Bellefeuille est de retour, le temps d’un spectacle, dans la région qu’il a quittée depuis ses études de médecine vétérinaire, au campus de Saint-Hyacinthe de l’Université de Montréal. Avec son acolyte Simon Leblanc, il présente à guichets fermés le déjanté spectacle Union libre, le 6 février au Centre culturel de Beloeil.
« Ce spectacle n’arrête pas d’évoluer ! On essaie de faire des numéros inédits qui n’ont pas passé à la télévision, en vue d’un éventuel spectacle solo. On veut présenter sans prétention un spectacle qui permet de découvrir deux humoristes. Ça a pris de la popularité, c’est le fun ! On est chanceux d’être sortis des bars », raconte le récipiendaire du prix révélation Juste pour rire en 2010.
Véritable spécimen de l’humour, François Bellefeuille s’est associé avec Simon Leblanc. Les deux finalistes de l’émission En route vers mon premier Gala Juste pour rire interprètent individuellement 45 minutes de gags à travers le Québec. À l’allure d’un scientifique fou, Bellefeuille est reconnu pour son personnage colérique et dépressif, à la limite de l’absurde. C’est grâce à ce dernier qu’il a pris de l’assurance sur scène et est parvenu à percer.
« C’est un deuil et une réussite de quitter la médecine vétérinaire. J’ai aimé pratiquer, mais je suis content du développement de ma carrière d’humoriste. Je garde mon côté scientifique. J’aime faire de la gymnastique mentale avec mon humour. La création m’intéresse énormément et je ne peux pas me passer de la scène ! »
François Bellefeuille est présentement en rédaction de son premier one man show prévu en 2014. Très actif, il reprend la barre de l’émission Les soirées Juste pour rire, mettant en vedette la relève de l’humour devant public.
« C’est autant un spectacle, qu’une émission de télévision ! Malgré le peu de budgets, c’est l’émission la plus écoutée de la chaîne. J’ai carte blanche dans le contenu des sketchs. C’est une liberté que l’on perd rapidement en télévision, alors j’en profite. »
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