C'est un départ pour les Journées québécoises de solidarité internationale
C’est aujourd’hui (6 novembre) qu’ont débuté les journées québécoises de la solidarité internationale (JQSI). En Montérégie, c’est l’Aide internationale pour l’enfance (AIPE) qui s’occupe de la programmation.
La première activité au programme est une exposition de photo concernant les droits protégés par la Convention internationale des droits de l’enfant, qui fête cette année ses 25 ans. Elle a lieu à la bibliothèque Jacques-Ferron de Longueuil.
De plus, au cours des deux semaines que durent les JQSI, deux porte-paroles choisis par l’AIPE se promèneront d’école en école pour sensibiliser les jeunes aux droits des enfants qui ne sont pas respectés dans tous les pays.
«Quoi de mieux qu’un jeune pour parler à d’autres jeunes», explique Vincent Lambert, âgé de 20 ans. En effet, sa collègue, Sarah Vincent, 16 ans, et lui ont été désignés par l’AIPE pour parler aux adolescents. D’ailleurs, Vincent a déjà visité l’école secondaire André-Laurendeau de Saint-Hubert.
Le jeune homme d'origine française parlera aux élèves des iniquités que vivent des enfants dans le monde et des projets qu’ont mis en place l’AIPE pour améliorer la situation dans certains pays. «En Inde, on a ouvert des écoles pour aider les jeunes qui décrochent à retrouver le goût d’étudier. Certains sont même devenus architectes après leurs études», raconte Vincent.
Il y aura également un kiosque au Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu où les étudiants pourront échanger les représentants de l’AIPE sur leurs préoccupations concernant leur avenir et celui du monde. L’événement aura lieu du 12 novembre à 11h jusqu’au 13 novembre, 15h30.
De plus, une activité aura lieu au Cégep de Granby à propos du mouvement coopératif chez des producteurs caféiers d’Haïti, organisé par l’Association québécoise pour l’avancement des Nations unies.
Pour terminer les Journées québécoises de solidarité internationale, Solidarité Montérégie Amérique centrale (SMAC) organise sa neuvième édition de Arte y Cerveza le 15 novembre à 19h, à l’école Curé-Martel de Richelieu. Il s’agit d’un encan silencieux d’œuvres d’arts et d’artisanats guatémaltèques dont les profits iront aux projets de SMAC au Guatémala.
À propos de l’AIPE
D’autres programmes ont également été mis en place. Toujours en Inde, un système de microcrédits a été implanté pour aider les femmes qui vivent seules, car elles sont exclues de la société, autant physiquement que mentalement. L’organisme leur prête une somme d’argent pour qu’elles puissent être autonomes.
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