Négociations du secteur public
L’APTS érige un mur devant le bureau de circonscription du ministre Christian Dubé
Dénonçant l’indifférence du gouvernement devant la surcharge intenable qui
pèse sur les professionnelles et techniciennes du réseau de la santé et des services sociaux, des membres de l’APTS ont érigé un mur de brique devant le bureau de circonscription du ministre de la Santé et Services sociaux, Christian Dubé, ce mardi 30 mars.
« Les soins et les services à la population se dirigent droit dans un mur si on ne s’attaque pas à la surcharge. C’est pourquoi nous avons demandé à nos membres d’inscrire ce qui contribue à celle-ci sur les briques qui composent la structure que nous installons aujourd’hui devant le bureau du ministre Dubé. Si ce dernier n’a pas démontré jusqu’à présent d’écoute pour les femmes et les hommes qui offrent des services à la population, nous essayons maintenant de faire appel à l’intérêt de son gouvernement pour les infrastructures », lance avec une pointe d’ironie Émilie Charbonneau, représentante nationale de l’APTS au CISSS de la Montérégie-Est.
L’APTS dénonce ainsi l’absence de solutions concrètes pour mettre fin à la pénurie de main-d’œuvre, près d’un an après l’échéance des conventions collectives du secteur public, alors que survient une convocation à la table de négociation par le Secrétariat du conseil du trésor.
« La présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, a attendu que nos conventions collectives soient échues depuis un an avant de convoquer les représentant·e·s syndicaux·ales. Nous répondrons à l’appel, mais après tout ce temps, les nouvelles offres gouvernementales devront être à la hauteur du rôle vital que joue le personnel professionnel et technique. C’est la qualité des services à la population qui est en dépend, et l’APTS est prête à se mobiliser pour défendre notre réseau public de santé et de services sociaux », ajoute Fabienne Chabot, secrétaire du comité exécutif national de l’APTS.
Rappelons que les 60 000 membres de l’APTS seront invité·e·s à se prononcer sur un mandat de grève d’au plus 10 jours à exercer au moment jugé opportun. Cette consultation en assemblées générales spéciales se poursuivra jusqu’à la mi-mai.
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