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En matière de violence conjugale

Le Service de police de Saint-Jean-sur-Richelieu actualise ses pratiques

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16 mai 2021
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

Dans le cadre de la Semaine de la police dont le thème 2021 est «Savoir prévenir, savoir intervenir : la violence conjugale et les policiers», la Direction du Service de police de Saint-Jean-sur-Richelieu annonce la révision et l’actualisation de ses modes de fonctionnement dans les dossiers de violence conjugale et les événements conflictuels impliquant d’ex-conjoints.

Pour ce faire, l’ensemble du processus sera revu à l’interne. Voici d’ailleurs quelques éléments clés qui seront mis en place:

- L’amélioration de la collecte de données, tant au niveau des victimes que de l’agresseur, en se référant à l’aide-mémoire «Prévenir l’homicide de la conjointe» qui permet d’évaluer de façon plus précise les risques d’homicides possibles lors de situation de violence conjugale.

- Tous les dossiers de violence conjugale seront acheminés à la Division enquêtes criminelles pour analyse et prise en charge. L’enquêteur au dossier sera la personne-contact qui assurera le suivi auprès de la victime.

- Les coordonnées des agresseurs seront référées à l’organisme Entraide pour hommes, dont la mission est d’aider les hommes en situation de conflits conjugaux et familiaux, de violence conjugale et familiale ou de rupture amoureuse difficile.

- Un plan d’action structuré sera établi pour la réalisation de ces trois objectifs.

Pour traduire ces stratégies d’interventions, un audit du dossier de violence conjugale a été effectué à l’interne. Les recommandations de la coroner Stéphanie Gamache en avril 2021 dans le dossier du décès de Gabriel Lamontagne, faisant référence à l’utilisation de l’aide-mémoire «Prévenir l’homicide de la conjointe» et de la référence systématique des agresseurs, ont été retenues dans le cadre de cette révision.

Le directeur du Service de police de Saint-Jean-sur-Richelieu, André Fortier, est déjà en contact pour des fins d’arrimage avec la coordonnatrice de la maison Hina, Nathalie Villeneuve, et la directrice générale de la maison Entraide pour hommes, Geneviève Landry. Étant très sensible à tout ce dossier de violence conjugale, puisqu’il l’a implanté au Service de police de la Ville de Montréal, il indique que «la violence conjugale est une problématique sociale importante qu’on doit réduire drastiquement. Pour y arriver, je suis convaincu que les agresseurs doivent réaliser l’impact des paroles, gestes, harcèlements et voies de fait sur la victime. Je réitère la priorité de ce dossier pour le Service de police de Saint-Jean-sur-Richelieu».

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