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Reprendre une entreprise familiale

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16 avril 2012
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Par Isabelle Laramée

Plusieurs compagnies dans le domaine de la construction sont familiales. Bien que ces entreprises jouissent d’une grande confiance grâce à leur expérience, la reprise par un membre de la familiale peut constituer un défi de taille. Naviguant entre l’émotion et la raison, ces entrepreneurs nouvelle génération doivent user de diplomatie afin de perpétuer la tradition.

« C’est sûr que ce n’est pas évident. On peut comprendre que beaucoup d’entreprises ne passent pas la deuxième génération, car il y a beaucoup de décisions émotives », affirme Dany Bonneville, coprésident des Industries Bonneville, qui ont des bureaux à Beloeil.

Pour ce dernier, la hiérarchie dans une entreprise familiale n’est pas « définie aussi carrée » que dans une compagnie non familiale.

Le choc des générations

Les parents restent souvent en place quelques années afin de conseiller et de guider la relève. La différence entre les générations est parfois visible au moment de passer le flambeau.

Pour Mélanie Godin, vice-présidente finances de l’entreprise familiale en gestion immobilière Gestion A. Godin, à Beloeil, le choc des générations est plus évident lorsqu’il s’agit d’utiliser des nouvelles technologies.

« Le paternel veut nous conseiller et nous guider vers une voie, tandis que moi et mon frère souhaitons aller dans une autre direction, puisque nous avons accès aux nouvelles technologies. Parfois, il faut simplement le mettre en confiance », dit-elle.

Pour M. Bonneville, léguer une entreprise demande de faire des compromis. « Parfois, les pères ne veulent pas accrocher leurs patins. Les deux générations n’ont pas les mêmes objectifs. L’ancienne veut protéger ce qu’elle a, tandis que la relève veut prendre de l’expansion. »

Détermination et confiance

Reprendre une entreprise familiale a toutefois des avantages. La santé financière de l’entreprise et la reconnaissance du milieu, des clients et des sous-traitants, facilitent la progression des successeurs. Ces derniers doivent toutefois aussi faire leurs preuves.

« Lorsqu’on travaille avec quelqu’un qui négocie avec le paternel depuis des années, il est déstabilisé, constate Mélanie Godin. Souvent, on sera tous les deux présents afin de faire la transition. »

Prendre la relève de l’entreprise pour laquelle les parents ont fait des sacrifices est une grande responsabilité, mais aussi une grande fierté.

« Quand mon père a ouvert son bureau, on habitait dans une maison mobile et le bureau était dans le salon, se rappelle Dany Bonneville. Aujourd’hui, si mon grand-père voyait où nous sommes rendus, il n’en reviendrait pas. C’est la beauté de la chose ! »

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