Au-delà des stéréotypes
Par Isabelle Laramée
GOLF. Le golf n’est pas un sport snob! C’est ce que clame haut et fort Pascale Robillard, du Domaine de Rouville.
Malgré une baisse de 25 % de la clientèle l’an dernier, la responsable des communications et du développement du club de Saint-Jean-Baptiste estime que les joueurs reviendront peu à peu. Mais pour cela, il faut briser les préjugés élitistes collés à ce sport.
« On mise sur les catégories débutant et famille. Pour nous, le golf est avant tout un loisir, un sport ludique qu'on pratique entre amis. Ce n’est pas un statut social. »
À l’inverse de ce que les gens croient, il est possible de jouer au golf sans vider son portefeuille, précise Mme Robillard. Il suffit notamment de devenir membre des ligues de golf.
Au Domaine de Rouville, on a d'ailleurs décidé d’arrêter la guerre des prix pour ne plus dévaloriser le produit. « On n’est pas obligé de prendre le meilleur équipement, des cocktails en fin de journée et la voiturette de golf. On a juste à marcher! Chaque 18 trous parcourus à pied équivalent à une heure d’aérobie, soit 1800 calories brulées. Pour ceux qui veulent rester en forme, c’est parfait et économique. »
Même chose du côté du temps nécessaire pour pratiquer ce sport. Les gens pensent à tort qu’il faut réserver une journée complète pour jouer au golf, dit-elle.
« Il y a plusieurs parcours et possibilités, comme un par 3. On n’est pas obligé de jouer toujours une partie. On peut aussi simplement aller au centre d’entraînement et faire quelques paniers. »
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