Un honneur qui récompense l’ingéniosité et l’engagement des entreprises
Trois entreprises de la région honorées par la CNESST pour leurs innovations en santé et sécurité du travail
Par Catherine Deveault
Quand il est question de prévenir les accidents du travail, la collaboration employeur-travailleurs est un incontournable. Pour trois entreprises de la région de Saint-Jean-sur-Richelieu, cette synergie a transformé une simple idée en un prix décerné par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
C’est aujourd’hui que les lauréats ont été dévoilés. Un honneur qui récompense l’ingéniosité et l’engagement de ces entreprises d’ici à rendre leurs milieux de travail toujours plus sécuritaires.
Petites et moyennes entreprises : Vignoble du domaine St-Jacques inc.
Pour limiter les dommages aux vignes causés par le gel, les travailleuses et travailleurs doivent tailler les plants près du sol afin de protéger les bourgeons. En conséquence, ces derniers devaient passer de longues journées à genoux ou penchés dans les champs, ce qui augmentait les risques de développer des troubles musculosquelettiques. Un véhicule électrique a été conçu afin que les travailleurs effectuent leurs tâches assis, en position confortable pour faire les travaux sur les vignes.
Grandes entreprises : Soleno inc.
Les chauffeurs devaient monter sur le dessus du réservoir de la citerne, à 3,7 m du sol, pour y prélever un échantillon afin d’assurer le contrôle de la qualité de la matière première. Cette méthode de travail laissait planer des risques de chutes de hauteur. Pour remédier à la situation, « l’Échantillonneur », un équipement d’échantillonnage se greffant à la remorque, a été conçu pour permettre de recueillir une partie de la matière première directement à partir du sol.
Organismes publics : Service de sécurité incendie de Saint-Jacques-le-Mineur
Les pompières et pompiers en formation reçoivent un apprentissage en autosauvetage, incluant des exercices de pratique qui nécessitent de s’introduire dans un espace restreint, comme sous un camion. Un pompier en formation peut s’y retrouver coincé avec son équipement, risquant alors d’éprouver un malaise et d’être asphyxié. Un module d’entraînement en bois est maintenant utilisé. En cas de besoin, l’instructeur qui supervise l’exercice n’a qu’à retirer quatre goupilles pour que les pièces du module se séparent et que le pompier en détresse soit libéré.
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