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La vie dansée de Youri De Wilde

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4 février 2013
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Par Fadwa Lapierre

La compagnie de renommée internationale des Ballets jazz de Montréal présentera ses chorégraphies au Centre culturel de Beloeil le 8 février prochain. Youri De Wilde, originaire de Beloeil, fait partie de ce groupe sélect qui réunit douze danseurs de haut niveau.

Youri De Wilde est devenu très jeune amoureux de la danse. « À 10 ans, je savais que c’était ce que je voulais faire. À l’époque, il n’y avait pas de So You Think You Can Dance. C’était difficile pour mon environnement immédiat, qui ne comprenait pas mon drôle de choix de vie. Ma famille m’a toujours soutenu. Au secondaire, c’était plus accepté, car je faisais partie d’une option danse. On pratiquait tous le même sport. »

Après sa formation, le danseur a intégré les Grands ballets canadiens. En 1998, il a été sélectionné par Les Ballets jazz de Montréal. Il était d’ailleurs, jusqu’à tout récemment, le seul Québécois de la troupe.

« Les Ballets jazz de Montréal métissent les genres, avec un esprit frivole et une énergie hors du commun qui se renouvelle constamment. Cela créé de la magie d’avoir des danseurs d’ailleurs, avec une influence différente. D’ailleurs, les danseurs canadiens ont une très bonne réputation sur la scène internationale, plusieurs sont expatriés. »

La compagnie, qui fête son 40e anniversaire, est souvent en tournée et parcourt le monde. Des voyages parfois difficiles pour Youri, qui est père de deux garçons.

Pour les spectacles, le danseur doit se soumettre à un entraînement de ballet rigoureux, où les blessures sont fréquentes. Âgé de 38 ans, il prévoit mettre fin à sa carrière dans quelques années et explorer la direction artistique, afin de partager son savoir.

Alliant la danse contemporaine et le ballet classique dans un esprit jazz, les danseurs interprètent des chorégraphies variées et éclatées. « J’ai envie de transmettre aux spectateurs ce qu’ils pourraient ressentir physiquement s’ils étaient à ma place. La passion a mené toute ma carrière. Mes proches et moi avons dû faire beaucoup de sacrifices pour que je puisse suivre mes rêves », conclut-il.

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