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Le rêve Gabrielle Marion-Rivard prend vie

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23 octobre 2013
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Par Fadwa Lapierre

La comédienne Gabrielle Marion-Rivard a charmé la province par sa sincérité et sa bonne humeur contagieuse. Grâce à son rôle dans le film Gabrielle, la Beloeilloise rayonne à l’échelle internationale, aux grands festivals et dans les salles européennes et américaines, en donnant une voix à la différence. Pour elle, son rêve a pris vie.

Levée vers 5 h chaque matin, Gabrielle prend le taxi, l’autobus et le métro pour se rendre au Centre Les Muses à Montréal, sa deuxième maison, où elle travaille son art depuis six ans. Avec le temps, elle s’est fait beaucoup d’amis dans l’autobus 200, un long trajet qui en vaut la peine pour celle qui veut développer son talent.

La femme de 24 ans est une artiste dans l’âme. Touche-à-tout, elle s’est d’abord initiée au ballet à l’école Entre Jambe de Beloeil et a fait partie de la troupe de théâtre Les DMasqués de l’Association de la Vallée du Richelieu pour la déficience intellectuelle. « Depuis que je suis toute petite, j’adore être une artiste. J’ai besoin de créer, je fais de la peinture, du bricolage, de l’origami, du chant, du piano…»

La musique occupe une grande place dans sa vie. Ses parents étaient membres de l’Orchestre métropolitain et lui ont permis de découvrir le classique, son type de musique préféré.

L’aventure Gabrielle

Sa vie a chamboulé lorsque la réalisatrice Louise Archambault l’a choisie pour incarner le personnage principal du film portant son nom.

« Au début, j’étais stressée. Je ne savais pas c’était quoi tourner un film, j’ai pleuré. On m’a beaucoup aidé, en me disant ''fais comme tous les jours, reste naturelle''. Ça m’a apporté de la confiance en moi. J’apprends, c’est quelque chose d’incroyable. J’adore le cinéma, c’est quelque chose que j’ai dans le sang. »

Le long-métrage québécois fait sa marque partout où il est présenté, récoltant les bonnes critiques. « C’est un honneur d’aller dans d’autres pays montrer le film. C’était ma première fois en Europe, j’ai bien été accueillie, je me suis senti la bienvenue. Les gens ont beaucoup ri et pleuré. Un standing ovation, je n’avais jamais vécu ça, ça me touche au cœur, je ne l’oublierai jamais », raconte la comédienne.

Aujourd’hui, Gabrielle se fait reconnaître dans la rue. On lui demande même des autographes. La jeune femme est heureuse de démystifier le syndrome de Williams à la population. « Ça montre aux gens qu’on est, comme dirait Robert Charlebois, ''ordinaire''. J’ai rencontré des gens, ils me posent des questions, me parlent de leurs enfants qui ont le syndrome. Tout le monde est content, on me dit ''tu fais changer le monde''. Ça me touche, je suis fière et heureuse, c’est extraordinaire. »

Aux Oscars?

Selon certains médias, le film Gabrielle est privilégié pour être de la course aux Oscars dans la catégorie Meilleur film en langue étrangère. La Beloeilloise se croise les doigts. Pour elle, aller à Hollywood comme finaliste serait un rêve « fou raide », dit-elle.

Gabrielle souhaite tourner un autre film ou vivre de nouveau projet étonnant. Son rêve est peut-être loin d'être terminé.

 

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