Culture Montérégie
Beau succès pour la journée cocréation en téléprésence scénique
Montage de deux photos. À gauche, le comédien Thomas Hodgson au Cabaret-Théâtre du Vieux-Saint-Jean et à droite, les comédiennes Fanny Carpentier et Valérie Lahaie au Théâtre des Deux Rives.
Les comédiens, Thomas Hodgson et Fanny Carpentier, nous démontrent avec un exercice les possibilités de la technologie de la téléprésence scénique.
Le comédien, Thomas Hodgson, dévoile aux participants la première scène du spectacle CorresponDanse de guerre. Nous pouvons voir les deux autres comédiennes, Fanny Carpentier et Valérie Lahaie, en simultané dans une autre salle en téléprésence.
Par Salle des nouvelles
Le 12 septembre dernier, Culture Montérégie conviait le milieu montérégien des arts de la scène à une journée de cocréation en téléprésence scénique au Théâtre des Deux Rives et au Cabaret-Théâtre du Vieux-Saint-Jean.
En s’appuyant sur la production CorresponDanse de guerre, actuellement en développement, les participants avaient l’occasion de prendre part aux bancs d’essai du spectacle qui se déroulera simultanément dans deux salles distinctes. Cette technologie, qu’on voit poindre dans les salles de spectacles, commande un travail bien particulier à tous les niveaux de la création, de l’écriture jusqu’à l’expérience du public en salle, en passant par le jeu des acteurs et la mise en scène.
« Une vingtaine de salles au Québec, dont le Théâtre des Deux Rives, sont actuellement équipées du dispositif de téléprésence. Nous voulions permettre aux artistes et aux travailleurs en arts de la scène de s’approprier cette technologie et de s’en inspirer en participant à une véritable journée de travail avec l’équipe de CorresponDanse de guerre. Nous avons pu explorer
concrètement cette technologie qui propose d’incroyables possibilités aux créateurs », explique
Nancy Bélanger, directrice générale de Culture Montérégie.
Cette journée d’expérimentation et de formation était animée par Françoise Dancause, metteuse en scène, conceptrice et productrice de CorresponDanse de guerre.
« Nous travaillons à l’écriture du spectacle depuis plus d’un an. Nous avons fait des recherches historiques pour retracer le parcours d’Eugène MacKay Papineau alors qu’il était dans les tranchées durant la Première Guerre mondiale. Sa correspondance avec sa famille et sa fiancée ici au Québec, outre un voyage saisissant dans le temps, nous offre un contexte particulièrement pertinent pour l’utilisation du dispositif de téléprésence. Les participants ont pu voir concrètement comment intégrer la technologie à une création. Merci aux membres de mon équipe qui ont généreusement partagé les expériences et les apprentissages réalisés au fil des derniers mois », mentionne la créatrice du spectacle.
Le module SCÉNIC, développé par la Société des arts technologiques (SAT), mise sur l’expérience collective et immersive. Le réseau de salles connectées, nommé Scènes ouvertes, compte déjà 22 salles au Québec, ce qui constitue une première dans le monde. Ce dispositif, branché aux différents équipements audios, visuels et informatiques, rend possible leur contrôle à distance via l’internet.
Cette journée d’appropriation de la téléprésence a été rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec, en collaboration avec la SPEC du Haut-Richelieu, la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, Frada Production, la Société des arts technologiques ainsi que la Compagnie de danse Énigme.
Le 1er décembre prochain, le public sera convié à une conférence durant laquelle, les concepteurs du spectacle s’entretiendront du processus créatif CorresponDanse de guerre qui allie le théâtre, la danse et les technologies numériques. À suivre également, Culture Montérégie et Frada productions poursuivront la diffusion d’informations et de formations sur leurs différentes plateformes Web.
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