Retour à l'école
Rattrapage post-grève: Éric Gingras croit possible de ne pas amputer la relâche
Par La Presse Canadienne
Alors que le plan de rattrapage scolaire doit être dévoilé mardi, à la suite de la grève ayant touché le milieu de l'éducation, le président de la CSQ, Éric Gingras, croit possible de «faire des ajustements» sans avoir à amputer la semaine de relâche ou prolonger les classes en juin.
Il faut dire que la Centrale des syndicats du Québec, qui fait partie du front commun, n'a tenu que huit journées de grève, contrairement à la Fédération autonome de l'enseignement, qui a débrayé durant un mois.
Au cours d'une conférence de presse à l'occasion de la rentrée de janvier, lundi à Montréal, M. Gingras a rappelé que durant l'année scolaire, des journées sont toujours prévues pour les tempêtes de neige, de verglas et autres impondérables.
Il souhaite par ailleurs que le ministère de l'Éducation laisse les milieux juger, qu'il fasse preuve de «souplesse», puisque la situation pourrait être différente en Gaspésie, au Saguenay et sur la Rive-Sud de Montréal.
Le président de la CSQ note par ailleurs qu'il aurait aimé que le ministère de l'Éducation consulte les acteurs concernés du milieu de l'éducation plutôt que de faire son annonce unilatéralement, comme il doit le faire mardi.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne
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