Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Le Bloc Québécois remonté contre le parti libéral

Selon un sondage auprès de leurs électeurs, les libéraux doivent rembourser la subvention salariale

durée 10h00
6 juin 2020
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, les députés Louise Chabot de Thérèse-De Blainville et Luc Desilets de Rivière-des-Mille-Îles ainsi que le bureau de Simon Marcil, député de Mirabel, demandent que le Parti libéral de Justin Trudeau rembourse la subvention salariale obtenue par son parti.

Selon un sondage commandé par le Bloc Québécois et effectué auprès de la population québécoise par la firme Léger du 30 au 31 mai, la majorité des électeurs libéraux considèrent que leur parti devrait rembourser la subvention salariale.

Pour le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, « ce que les Québécois ne digèrent tout simplement pas, c’est l’hypocrisie derrière le geste. D’un côté, les libéraux s’opposent au financement public des partis politiques, mais de l’autre, ils vont piger en douce dans un programme destiné aux entreprises en difficulté qu’ils ont eux-mêmes créé et qu’ils ont même prolongé. En n’excluant pas d’emblée les partis politiques du programme, le gouvernement s’est placé en apparence de conflit d’intérêts. »

Ce sont 75 à 100 salaires d’employés à temps plein et à temps partiel du Parti libéral qui sont subventionnés par le gouvernement fédéral.

« Notre évaluation est que cela représente pour un trimestre entre 750 000 et 1 million de dollars pour le parti libéral. Si ce n’est pas le bon chiffre, qu’on nous le donne. S’il y a prolongation du programme, est-ce que le Parti libéral va soutirer 1 million de dollars de plus ? C’est totalement inacceptable que le parti utilise cet argent, alors qu’il a amassé une cagnotte de 3 millions de janvier à mars cette année », soulève Louise Chabot.

Résultat du sondage

Le sondage démontre que 51 % des électeurs du Parti libéral du Canada (PLC) et 71 % des électeurs du Parti conservateur du Canada (PCC) sont d’avis que leur parti doit rembourser.

Selon 64 % des électeurs conservateurs et 40 % des électeurs libéraux, les partis politiques fédéraux ne devraient même pas être admissibles à ce genre de programme d’urgence. Au-delà des allégeances politiques, 48 % des citoyens sondés pensent que les partis politiques fédéraux ne devraient pas être admissibles à ce type de subventions d’urgence.

« Les libéraux sont déconnectés de la population. Cet argent est là pour aider des organismes et des entreprises en difficultés, par pour renflouer la caisse électorale d’un parti politique. C’est environ 2 millions de dollars de plus qui pourraient servir à sauver des PME du Québec. Les libéraux doivent reculer et rembourser ces sommes! Les Québécois s’en souviendront », conclut Luc Desilets.

Le sondage web a été réalisé du 30 au 31 mai auprès de 1 006 Québécois(es) âgé(e)s de 18 ans ou plus et pouvant s’exprimer en français ou en anglais.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 18h00

Les accès à la résidence permanente pour raisons humanitaires se resserrent

Le gouvernement fédéral réduit le nombre de places disponibles dans ses programmes de résidence permanente pour réfugiés pour l'an prochain. Le plan actualisé des niveaux d'immigration prévoit 49 000 places pour les réfugiés souhaitant obtenir la résidence permanente en 2026, contre environ 58 000 cette année. Le Conseil canadien pour les ...

Publié à 12h00

Immigration: Roberge opte pour une baisse modérée et vise 45 000 par année

Le gouvernement Legault opte finalement pour une réduction modérée de l’immigration en baissant les seuils à 45 000 nouveaux résidents permanents par année pour la période de 2026 à 2029. Le ministre de l’Immigration, Jean-François Roberge, jonglait avec trois scénarios de baisse : 25 000, 35 000 et 45 000 immigrants par année. Il s’agit ...

Publié à 9h00

La FMSQ demande au tribunal de suspendre les effets de la loi 2

Ce sera au tour des médecins spécialistes, ce jeudi, de demander à la Cour supérieure de suspendre de façon provisoire des éléments de la loi 2 du ministre de la Santé, Christian Dubé, en attendant que leur contestation de la constitutionnalité de cette loi soit entendue sur le fond. La demande de sursis de la Fédération des médecins spécialistes ...