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Scène fédérale

Trudeau et Poilievre s'affrontent dans de premiers échanges en Chambre

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23 septembre 2022
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Par La Presse Canadienne

Le premier ministre Justin Trudeau et le nouveau chef de l'opposition officielle, Pierre Poilievre, ont opposé leurs visions sur les meilleures façons de lutter contre la hausse du coût de la vie, jeudi, au cours de premiers échanges en période des questions aux Communes.

Le leader conservateur a réitéré ses demandes que les libéraux annulent «les hausses de taxes» prévues en faisant référence à l'augmentation des plafonds de cotisation à l'assurance-emploi et au Régime de pension du Canada.

«C’est exactement le pire temps pour augmenter les coûts pour les Canadiens. Est-ce que le premier ministre va annuler les augmentations de taxes sur l’essence, le chauffage, la nourriture et les chèques de paye?», a lancé M. Poilievre.

M. Trudeau a répliqué en invitant son adversaire politique à appuyer les mesures récemment annoncées par son gouvernement et contenues dans ses projets de loi C-30 et C-31, comme une prestation pour soins dentaires et un doublement du crédit pour la TPS.

«Le leader de l'opposition officielle a l'occasion d'appuyer ces mesures et livrer de l'aide directement aux Canadiens. J'espère que c'est exactement ce qu'il fera», a dit le premier ministre.

Les conservateurs se sont exprimés en faveur de la hausse du crédit pour la TPS, mais s'opposent aux chèques proposés pour couvrir des frais de santé bucco-dentaire.

«Nous n'allons pas soutenir des hausses de taxes pour les Canadiens», a martelé M. Poilievre jeudi. 

Il a aussi affirmé qu'au cours des trois prochaines années, Ottawa allait collecter 10 milliards $ de plus «en taxe sur l'assurance-emploi qu'ils paieront en avantages».

«(Cela) permettra au premier ministre de se saisir de la différence pour nourrir son appétit insatiable pour les dépenses», a soutenu M. Poilievre.

M. Trudeau a répondu que les cotisations d'assurance-emploi étaient en fait plus élevées lorsque M. Poilievre était ministre de l'Emploi sous l'ex-gouvernement de Stephen Harper, réitérant une attaque formulée la veille par la vice-première ministre Chrystia Freeland.

Le chef libéral a en outre fait valoir que le nouveau chef conservateur avait clairement montré ses couleurs en s'opposant à la hausse d'impôt sur le 1 % des Canadiens les plus riches instaurée par le gouvernement Trudeau dès qu'il a entamé son premier mandat.

«Nous avons vu où (il) loge. De ce côté-ci de la Chambre, nous restons concentrés à réellement aider les Canadiens», a-t-il envoyé.

Malgré deux visions aux antipodes, le ton des premiers échanges en Chambre entre les deux opposants politiques n'a pas été particulièrement acrimonieux.

Émilie Bergeron, La Presse Canadienne

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