Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

L'encadrement et non l'interdiction

Téléphone cellulaire en classe: le gouvernement de la CAQ rejette une motion du PQ

durée 09h00
31 mai 2023
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Le gouvernement caquiste a battu, mardi, une motion du Parti québécois demandant d'encadrer l'utilisation du téléphone cellulaire en classe au primaire et au secondaire. 

Le député péquiste de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, qui a une formation d'enseignant, voulait que cet encadrement soit mis en place à temps pour la prochaine rentrée scolaire.

La motion qu'il a présentée au Salon bleu demandait à l'Assemblée nationale de s'inquiéter des effets néfastes du téléphone cellulaire sur la concentration et la motivation des élèves.

Elle notait que d'autres juridictions ont adopté des mesures restrictives quant à l'utilisation du cellulaire dans les écoles et observé des effets positifs sur la socialisation des élèves.

Ces mesures aident également à réduire l'intimidation sur les réseaux sociaux, peut-on lire dans la motion.

Le texte a été présenté conjointement avec la députée libérale de Saint-Laurent, Marwah Rizqy, la députée solidaire de Mercier, Ruba Ghazal, et la députée indépendante de Vaudreuil, Marie-Claude Nichols.

Pour rallier ces appuis, le PQ a dû biffer le verbe «interdire» pour le remplacer par «encadrer».

Le gouvernement s'est tout de même opposé au dépôt de la motion par la voix de son leader parlementaire adjoint, Mathieu Lévesque, qui s'est levé pour déclarer: «Pas de consentement.»

Le mois dernier, 92 % des 7000 enseignants sondés par la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE) ont dit appuyer l'interdiction du cellulaire en classe, sauf pour certaines activités pédagogiques.

La présidente de la FSE, Josée Scalabrini, avait affirmé au Journal de Québec que les profs voulaient réduire les distractions en classe et qu'ils craignaient de plus en plus d'être filmés à leur insu par des élèves. 

«C'est un combat, avait-elle déclaré. Il y a eu des années où le combat, c'était la casquette en classe ou la gomme dans la bouche, maintenant, c'est le cellulaire.»

Le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, a indiqué par le passé qu'il était «ouvert à réfléchir» à une interdiction généralisée.

En 2021, lors de la Consultation sur la santé des jeunes et l'utilisation des écrans, plusieurs experts avaient rappelé les effets néfastes des écrans sur la vue, le sommeil et le poids. 

Mais les écrans ont aussi du bon, avaient-ils dit. À l'école, ils permettraient notamment de varier les approches pédagogiques.

Caroline Plante, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 18h00

Tension avec la FTQ: le ministre Boulet évite de jeter de l'huile sur le feu

Le ministre du Travail, Jean Boulet, a évité de jeter de l'huile sur le feu, mercredi, au lendemain d'une comparution tumultueuse de la FTQ lors des consultations particulières sur son projet de loi sur la gouvernance syndicale. La présidente de la FTQ, Magali Picard, avait notamment affirmé que le ministre était «innocent ou faisait l'innocent» ...

Publié à 15h00

La FQM déplore que le Fonds vert serve à rembourser la dette

La Fédération québécoise des municipalités (FQM) déplore que le gouvernement Legault compte utiliser les 1,8 milliard $ de surplus cumulés du Fonds d’électrification et de changement climatique pour rembourser la dette. La décision du gouvernement d’utiliser une partie du «Fonds vert» à d’autres fins que la lutte aux changements climatiques ...

Publié hier à 18h00

Transplant Québec craint des impacts si le PL7 va de l'avant avec sa dissolution

Transplant Québec craint que sa dissolution, qui est prévue dans le projet de loi 7, n'entraîne une perte de donneurs d'organes, des ruptures de services et même une hausse de décès évitables. L'organisme demande à Québec de revenir sur sa décision. Plus précisément, Transplant Québec demande de retirer du projet de loi 7 — «Loi visant à réduire ...