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Les vergers de Mont-Saint-Hilaire se portent bien

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30 mai 2011
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Par Yves Bélanger

Une dizaine de vergers sont aménagés sur le territoire de Mont-Saint-Hilaire. Jusqu'à maintenant, ces derniers sont épargnés par la forte diminution du nombre d'abeilles en Amérique, dont le grand responsable reste encore inconnu. C'est le milieu boisé de la montagne qui permettrait à nos vergers de ne pas souffrir d'un manque de butinage.

« Nous sommes quand même peu nombreux contrairement à d'autres régions et nous avons l'avantage d'être entourés de bois dans lesquels on retrouve encore un certain nombre d'abeilles, mais également une multitude de guêpes, de bourdons et d'autres espèces indigènes. Ces derniers sont beaucoup moins capricieux que les abeilles qui, elles, ne sortent pas s'il fait trop frais ou s'il pleut. Ils font très bien le travail », explique Andrée Lamontagne, propriétaire du Verger du Flanc Nord et présidente de l'Association des pomiculteurs de Mont-Saint-Hilaire.

Elle indique toutefois que la pollinisation des fleurs de pommiers n'est pas nécessairement homogène lorsqu'elle est effectuée par différents types d'insectes. Cela peut avoir un impact sur la taille et la forme des fruits. « Pour un verger comme le mien, qui ne fait que de la vente au détail et de l'autocueillette, cela a peu d'impact, mais pour les vergers qui vendent aux grossistes, c'est différent. Il y a des normes et des standards auxquels sont soumis les fruits. »

Alain Boucher, pomiculteur hilairemontais dont la production est majoritairement acheminée chez les grossistes, avoue également ne pas être affectée par le nombre d'abeilles constamment à la baisse. Pour s'assurer d'obtenir une production de qualité qui répond aux normes de ses acheteurs, il loue chaque année une trentaine de ruches à des apiculteurs. « Pour l'instant, nous n'avons pas senti d'impact sur nos productions en raison de cette maladie mortelle des abeilles », dit-il.

Beaucoup de pluie, peu de problèmes

En ce qui concerne les grandes quantités d'eau qui sont tombées au cours des dernières semaines, Andrée Lamontagne indique que cela aura peu d'impact sur l'état des pommiers. « Actuellement, tout est sous contrôle. »

Elle explique que contrairement au printemps vécu il y a quelques années, avec des pluies intensives, nous avons eu un mois de mai pluvieux, mais au cours duquel se sont glissés quelques jours de beau temps. « Nous avons pu profiter de ces belles journées pour effectuer les traitements appropriés aux arbres et ainsi éviter l'apparition de maladies fongiques. »

Alain Boucher abonde dans le même sens, précisant que ce sont les portefeuilles des pomiculteurs plus que leurs arbres qui sont affectés par ce mois pluvieux. « L'application d'antifongiques engendre des coûts qui ont un impact important sur nos budgets. »

La région tire son épingle du jeu

Contrairement aux autres secteurs réputés pour leurs vergers, Andrée Lamontagne assure que les vergers de la région de Mont-Saint-Hilaire tirent très bien leur épingle du jeu. « Le dépliant de promotion que nous réalisons et que nous distribuons dans les résidences de la région nous aide à attirer la clientèle. »

Elle souligne que malgré le fait qu'ils ne soient qu'une dizaine, les pomiculteurs d'ici offrent une grande variété de pommes et de sous-produits. « Nous avons vraiment un bel éventail de produits à offrir aux gens. En plus, notre région compte plusieurs autres attraits populaires. On a juste à penser à nos bonnes fromageries et à la chocolaterie La Cabosse d'Or. Ce sont des atouts supplémentaires importants dans le milieu de l'agrotourisme. »

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