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Les policiers à vélo : un complément efficace

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28 juin 2011
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Depuis quelques années, une fois que la température le permet, une patrouille de policiers à vélo sillonne la région. Sous leurs airs sympathiques se cachent toutefois des agents déterminés à faire respecter la loi. Bien en selle sur leur bicyclette, ils sont devenus un élément essentiel à la réussite du mandat de la Régie intermunicipale de police de Richelieu–Saint-Laurent. Complément efficace pour faire respecter les lois, la patrouille à vélo semble avoir trouvé la recette du succès !

Lancée en 2006, la patrouille à vélo n’a jamais cessé de prendre de l'importance. Forte de ces nombreuses réussites, elle regroupe désormais 24 membres. Couvrant 17 territoires de la région, les patrouilleurs pédalent tant dans les grands centres que sur de vastes territoires.

Présents durant les grands événements, ils ont comme mission d’établir des liens avec la communauté. En même temps, ils accomplissent bien sûr ce pourquoi ils ont été formés, soit faire respecter la loi dans les endroits publics, tels que les parcs et les écoles.

« C’est certain que notre mandat n’est pas de rattraper un automobiliste qui fait de la vitesse ! Pour cela, il y a l’équipe de circulation et la patrouille de territoire. Nous sommes là pour couvrir des endroits où ils [nos collègues en voiture] ne peuvent pas aller facilement », explique le sergent Daniel Brisson, de la Régie intermunicipale de police de Richelieu–Saint-Laurent.

Les méfaits, les attroupements et les différentes nuisances font partie du quotidien de ces patrouilleurs expérimentés. Puisqu’ils sont déjà sur le terrain, il est plus facile pour eux de se déplacer rapidement, permettant ainsi une intervention efficace.

Les policiers sur deux roues considèrent leur bicyclette différemment d'un simple moyen de transport. « Le vélo est un outil de travail, souligne le sergent Brisson. Il permet une manipulation en fonction des différents besoins. Il peut ainsi servir de barrière afin de délimiter un espace dans une foule. »

Pour eux, c'est l’approche citoyenne qui est préconisée. « La barrière de l’auto-patrouille étant absente, le vélo provoque la conversation. Il y a une proximité avec les citoyens », dit le sergent Brisson. Ces moments de discussion avec les gens permettent de recueillir de précieuses informations.

Étant également proches des jeunes, les patrouilleurs sont plus enclins à détecter et à prévenir les activités illégales. Les opérations antidrogues font d’ailleurs la renommée de l’escouade à vélo. Silencieux à leur arrivée, il est donc plus facile pour eux de prendre les jeunes contrevenants la main dans le sac !

Les agents que les citoyens voient passer à vélo le jour et qu’ils trouvent très sympathiques sont vus autrement par les jeunes le soir, constate le sergent Pierre Tremblay, qui ajoute de ne pas hésiter à appeler la police en cas de bruit ou d’activités illicites.

 En 2010, la patrouille à vélo c'est :

- 1 400 constats d’infractions dans tous les secteurs;

- 134 arrestations, dont 35 % étaient des jeunes;

- 80 % d'arrestations en rapport avec les stupéfiants;

- 1,5 kg de marijuana saisi;

- 1 500 $ saisis.

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