Rogers désire implanter deux tours à Beloeil

Par Nathalie Paquin
Nouvelle technologie et demande croissante obligent, la compagnie Rogers Communications inc. veut procéder à l’installation non pas d’une, mais de deux tours de télécommunications à Beloeil. L’une dans le golf et l’autre en zone agricole.
Ces projets avaient été reportés lors de la précédente séance du conseil, en mai dernier. Rogers Communications Inc. a effectué deux demandes d’autorisation d’implantation de tours de télécommunications, de type monopôle et d’une hauteur de 28 mètres chacune. La première concerne un emplacement sur la rue des Chênes, dans le terrain de golf; la seconde sur le boulevard Yvon-L’Heureux Nord, en zone agricole.
« Avec l’arrivée des nouveaux téléphones intelligents, c’est rendu très complexe… Et pour satisfaire à la demande toujours de plus en plus grande de meilleurs services, ils doivent procéder à des installations de nouveaux équipements. La première option pour toutes ces compagnies de télécommunications consiste à repérer des structures existantes sur le territoire. Malheureusement les structures qu’on avait n’étaient pas optimales pour eux. Ils ont dû trouver de nouveaux emplacements », a expliqué la mairesse de Beloeil, Diane Lavoie.
Le moins d’impact possible
Cette dernière a précisé qu’il y avait eu plusieurs rencontres avec les responsables de l’urbanisme « pour essayer de cibler le territoire, pour minimiser les impacts visuels et aussi résidentiels ». Une deuxième rencontre a été tenue entre le Comité consultatif d’urbanisme et le conseil municipal, afin de voir si une seule tour pouvait suffire à combler la requête.
La mairesse a ajouté que pour la tour située en territoire agricole, le conseil effectuera une demande d’autorisation à la Commission de protection du territoire agricole Québec. Elle a aussi rappelé qu'au Canada, toutes les installations en télécommunications sont de juridiction fédérale.
« Une Ville ne peut pas s’opposer. Si on ne réussit pas à arriver à un terrain d’entente, c’est sûr que c’est le gouvernement fédéral qui va trancher le dossier. Il faut avoir des raisons pour refuser un projet. Là, on arrive à un moment donné où ils (Rogers) ont tout fait ce qu’on avait demandé à date », indique Mme Lavoie.
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