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Les résidants doivent eux-mêmes faire vérifier le taux de radon dans leur résidence

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7 août 2011
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Par Nathalie Paquin

Lors de la séance du conseil municipal de Mont-Saint-Hilaire du 1er août dernier, un citoyen se demandait ce qu'il en était des résultats concernant une étude sur le radon menée par la Ville en 2009-2010.

« On ne sait pas dans quelles zones il y a du radon à Mont-Saint-Hilaire. Est-ce que ça doit faire l'objet d'une démarche individuelle ? », a-t-il questionné.

La conseillère Valéry Lapointe a répondu dans l'affirmative : un résidant souhaitant connaître le taux de radon dans sa demeure doit entreprendre ses propres démarches pour effectuer des tests.

« Dans mon cas personnel, c'est très élevé, a fait savoir Mme Lapointe. J'ai un des plus haut taux à Mont-Saint-Hilaire chez moi, tandis que mon voisin n'en a pas. Il rencontre les normes. »

Le taux peut varier selon le sol sur lequel la maison est bâtie, le remblai qu'il y a en dessous et le type de construction. « Ce sont des données très, très variables d'une maison à l'autre, dans un même secteur, a-t-elle poursuivi. On n'a pas le choix de faire du cas par cas. Chacun doit prendre la responsabilité de faire le test de radon pour voir quel est le taux chez lui. Et je vous recommande fortement de le faire au printemps, pas à ce temps-ci de l'année où l'on ouvre les portes et les fenêtres. »

Le maire de Mont-Saint-Hilaire, Michel Gilbert, a rappelé que la croyance veut que le taux de radon soit plus élevé près du mont Saint-Hilaire. « Nous pensions qu'on trouverait des espaces où il y aurait une uniformité de quantité de becquerels (unités de mesure), mais ce n'est pas la réalité », a-t-il dit, soulignant que le radon n'est finalement pas l'apanage unique de Mont-Saint-Hilaire et qu'il peut être partout.

Dans un bulletin municipal émis en mars 2011, on peut lire dans le mot du maire que si les médias ont cité Mont-Saint-Hilaire et Oka, sur la rive nord, comme municipalités où il est possible de détecter du radon, c'est tout simplement parce que les deux villes ont été parmi les premières à se soucier de sa présence, et que le gaz peut se retrouver ailleurs au Québec.

Pas de raison de s'alarmer

Incolore, inodore, sans saveur, radioactif et d'origine naturelle, le radon est un gaz dont l'unité de mesure est le becquerel par mètre cube d'air (Bq/m3). Il peut se loger dans nos maisons. Seules les très grandes concentrations sont inquiétantes.

@R:Dans un volet dédié au radon domiciliaire, le site Internet du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec indique que dans la province, environ 1,3 %, soit quelque 19 700 maisons, auraient des teneurs en radon supérieures à 200 Bq/m3 (actuelle ligne directrice de Santé Canada) au rez-de-chaussée. La population ne doit donc pas être inquiète.

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