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Élections clés en main : Gilles Plante n'a jamais eu d'offre aussi directe

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16 octobre 2011
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Par Maxime Labrie

Interrogé au sujet du témoignage public de son homologue de Mont-Saint-Hilaire, Michel Gilbert, concernant l'offre d'élection clés en main qu'a eu ce dernier par une firme de génie-conseil, le maire de McMasterville, Gilles Plante, dit n'avoir jamais eu de proposition de la sorte.

« Je n'ai jamais eu d'offre aussi directe que ça, fait-il savoir. Dans des congrès, tu rencontres des gens, mais on n'a jamais insisté. On ne m'a jamais contacté à l'hôtel de ville. »

M. Plante, qui est aussi préfet de la MRC de la Vallée-du-Richelieu, avoue que certaines entreprises peuvent offrir des élections clés en main, c'est-à-dire payer et diriger la campagne électorale d'un candidat en échange d'éventuels contrats une fois élu. « J'ai déjà eu connaissance de choses du genre. Après 22 ans de vie municipale, on en voit de toutes les sortes. »

En tant que préfet, Gilles Plante indique par contre ne jamais avoir entendu dire que des élections clés en main avait été proposées à des élus des municipalités de la MRC. Il dit toutefois être conscient que le silence soit de rigueur dans de tel cas. Mais depuis qu'il est préfet, ajoute-t-il, rien de la sorte ne s'est rendu jusqu'à lui.

Des élus éclaboussés

Bien qu'il estime que les tentatives de corruption comme celle révélée par Michel Gilbert se doivent d'être dévoilées, Gilles Plante craint pour l'image de la classe politique municipale. « Ce qui m'inquiète, c'est que ça éclabousse tous les élus municipaux. »

Selon lui, les mentalités diffèrent en fonction de l'importance des municipalités. Il est plus tentant pour une entreprise d'offrir une élection clés en main à un élu d'une ville où les habitants sont nombreux, croit-il, en raison du plus grand nombre de contrats qui y sont accordés.

Comme candidat à la mairie de McMasterville, une municipalité comptant environ 6000 résidants, Gilles Plante a toujours tenu à défrayer personnellement les coûts de ses campagnes électorales. Cela lui permet, dit-il, d'éviter d'être redevable à quiconque et de conserver une forme d'indépendance.

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