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Non aux camions lourds sur la route 133

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8 novembre 2011
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Par Nathalie Paquin

À la suite du récent affaissement de la route 133 à Saint-Denis-sur-Richelieu, le 20 octobre dernier, l'Hilairemontais Albert Churchill réitère sa demande faite il y a déjà quelques années, soit d'interdire le transport lourd sur cette route.

« On l'a dit qu'on était sur de la glaise, que c'est une terre friable. La route qu'ils ont refaite il y a un an et demi avait déjà des fissures au milieu après six mois. Ce qui veut dire qu'il y a toujours un mouvement vers la rivière », indique ce résidant du chemin des Patriotes Nord.

Le dimanche suivant l'affaissement survenu sur une trentaine de mètres, M. Churchill a décidé de ressortir une pancarte affichant un camion cerclé en rouge avec une barre d'interdiction et de l'installer sur son terrain. Après à peine quelques heures, l'affiche a toutefois été volée.

Albert Churchill rappelle que ce combat contre le transport lourd sur le chemin des Patriotes remonte à cinq ans. Un comité avait été formé à cet effet, composé alors d'une trentaine de personnes, dont lui-même et le conseiller municipal de Mont-Saint-Hilaire Guy Boulé. Ce comité avait mené diverses actions pour se faire entendre, notamment en fermant la route à l'aide de... faux blocs de ciment !

Refaire la route n'est pas la solution

M. Churchill blâme le laxisme des municipalités dans ce dossier. Il indique qu'un consensus avait pourtant été près d'être scellé entre les quatre villes concernées, soit Mont-Saint-Hilaire, Saint-Charles-sur-Richelieu, Saint-Denis-sur-Richelieu et Saint- Ours.

Des lettres ont aussi été envoyées au ministère des Transports (MTQ). « Pour le ministère des Transports, il n'y a pas de problème. Il n'y en a jamais eu. Ils ont refait la route, mais ce n'est pas la solution. La vibration est toujours là », ajoute M. Churchill.

Ce citoyen suspecte certaines compagnies qui se rendent vers Sorel « de passer par cette route pour éviter les pesées publiques ».

Par ailleurs, Albert Churchill tient à préciser que si le transport lourd n'est plus souhaitable sur cette route, il n'est toutefois pas question d'empêcher les fermiers du coin de passer avec leurs machineries.

Enfin, M. Churchill souligne que le 27 octobre dernier, le député de Borduas, Pierre Curzi, a fait une intervention à l'Assemblée nationale sur ce dossier.

Mont-Saint-Hilaire en accord avec cette requête

Joint par téléphone, le maire de Mont-Saint-Hilaire, Michel Gilbert, a réitéré sa position : « Nous voulons l'interdiction du transport local sur le chemin des Patriotes, sauf pour la livraison locale ». Celui-ci a mentionné mener cette requête depuis 2006, notamment auprès du MTQ.

M. Gilbert souligne que le conseil municipal a tout récemment rencontré le ministre des Transports et un géologue, venu analyser la situation à la suite de l'affaissement de la 133. Il avait d'ailleurs été déclaré par le MTQ qu'il n'existait aucun lien entre les vibrations causées par le transport lourd et cet incident.

Néanmoins, la Ville de Mont-Saint-Hilaire désire obtenir des réponses relativement à ce qui s'est passé à Saint-Denis-sur-Richelieu et des dangers.

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