Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Réglementation à surveiller pour l'utilisation de poêle à bois

durée 00h00
14 janvier 2012
1ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Nathalie Paquin

Durant la saison froide, rien de plus réconfortant que de se réchauffer et de se prélasser devant un bon feu de bois. Cette agréable tradition est toutefois encadrée par une réglementation plus pointue dans certaines municipalités, en raison des émissions polluantes attribuées à ce mode de chauffage.

Selon Environnement Canada, plus de trois millions de résidences au Canada utilisent le bois comme source de chaleur primaire ou secondaire. On mentionne que la fumée qui s'en dégage est malheureusement composée de polluants qui peuvent diminuer la qualité de l'air. Le chauffage résidentiel au bois est d'ailleurs désigné comme étant l'un des principaux responsables du smog hivernal.

Afin de minimiser la quantité d'émissions de polluants dans l'air, de nombreuses villes du Québec se sont dotées de règlements relatifs aux appareils à combustibles solides. D'autres ont modifié une réglementation déjà existante.

D'une municipalité à l'autre

À Beloeil, par exemple, durant la séance publique du conseil municipale de novembre, les élus ont présenté un avis de motion visant à « restreindre l'utilisation abusive des appareils de chauffage à combustion solide en prohibant cette utilisation du 1er juin au 1er septembre ». Ceci en réponse à des plaintes reçues à la Ville à l'effet que certains résidants faisaient brûler n'importe quoi dans leur cheminée intérieure.

« En même temps, on exige aussi pour toutes les nouvelles installations de chauffage à combustion solide que l'appareil soit homologué EPA (Agence de protection de l'environnement) », a précisé la mairesse de Beloeil, Diane Lavoie.

Il en est ainsi aussi à Mont-Saint-Hilaire, en ce qui concerne les nouvelles installations. De toute façon, les vendeurs de ces systèmes sont en général bien informés sur les actuelles normes à respecter.

Le sujet des poêles à bois a aussi été soulevé en séance du conseil à Otterburn Park. Une citoyenne avait alors interrogé les élus sur les polluants que dégagent ce type de chauffage et a demandé ce que la Ville faisait pour contrôler la situation.

Celle-ci a souligné que les émanations pouvaient engendrer des problèmes de santé, de la toux et des picotements dans la gorge. Elle a de plus demandé s'il y avait des mesures d'émissions, ce à quoi le conseil a répondu par la négative. Il a toutefois été rappelé que la Ville avait initié, il y a deux ans, un programme pour inciter les propriétaires de poêle à bois à changer pour un appareil conforme aux nouvelles normes environnementales.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 7 novembre 2025

La FPJQ part en croisade contre les faux médias sans journalistes propulsés par l'IA

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) lance une première salve contre les faux médias en ligne propulsés par l’intelligence artificielle (IA) dont le contenu n’est soumis à aucune règle déontologique ou éthique. «On a vu l'apparition de médias en ligne qui, essentiellement, ce qu'ils font, c'est qu'ils reprennent le ...

Publié le 7 novembre 2025

Soins intensifs: la voix des proches est cruciale, montre une étude

Des patients hospitalisés aux soins intensifs ont connu un plus grand nombre de jours sans délire quand on leur a fait entendre un enregistrement de la voix de leurs proches, ont constaté des chercheurs américains. Plus précisément, il s'agissait de patients qui avaient besoin d'une ventilation mécanique et à qui on a fait entendre, une fois par ...

Publié le 6 novembre 2025

GES: Atteindre la cible de 2030 coûterait 38 milliards $ au Québec

Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) selon la cible prévue pour 2030 coûterait 38 milliards $ au Québec. C'est ce que conclut un document déposé jeudi par le ministre de l'Environnement, Bernard Drainville, pour fins de consultations. Le gouvernement doit en effet tenir des consultations à l'Assemblée nationale dans les ...