Réglementation à surveiller pour l'utilisation de poêle à bois

Par Nathalie Paquin
Durant la saison froide, rien de plus réconfortant que de se réchauffer et de se prélasser devant un bon feu de bois. Cette agréable tradition est toutefois encadrée par une réglementation plus pointue dans certaines municipalités, en raison des émissions polluantes attribuées à ce mode de chauffage.
Selon Environnement Canada, plus de trois millions de résidences au Canada utilisent le bois comme source de chaleur primaire ou secondaire. On mentionne que la fumée qui s'en dégage est malheureusement composée de polluants qui peuvent diminuer la qualité de l'air. Le chauffage résidentiel au bois est d'ailleurs désigné comme étant l'un des principaux responsables du smog hivernal.
Afin de minimiser la quantité d'émissions de polluants dans l'air, de nombreuses villes du Québec se sont dotées de règlements relatifs aux appareils à combustibles solides. D'autres ont modifié une réglementation déjà existante.
D'une municipalité à l'autre
À Beloeil, par exemple, durant la séance publique du conseil municipale de novembre, les élus ont présenté un avis de motion visant à « restreindre l'utilisation abusive des appareils de chauffage à combustion solide en prohibant cette utilisation du 1er juin au 1er septembre ». Ceci en réponse à des plaintes reçues à la Ville à l'effet que certains résidants faisaient brûler n'importe quoi dans leur cheminée intérieure.
« En même temps, on exige aussi pour toutes les nouvelles installations de chauffage à combustion solide que l'appareil soit homologué EPA (Agence de protection de l'environnement) », a précisé la mairesse de Beloeil, Diane Lavoie.
Il en est ainsi aussi à Mont-Saint-Hilaire, en ce qui concerne les nouvelles installations. De toute façon, les vendeurs de ces systèmes sont en général bien informés sur les actuelles normes à respecter.
Le sujet des poêles à bois a aussi été soulevé en séance du conseil à Otterburn Park. Une citoyenne avait alors interrogé les élus sur les polluants que dégagent ce type de chauffage et a demandé ce que la Ville faisait pour contrôler la situation.
Celle-ci a souligné que les émanations pouvaient engendrer des problèmes de santé, de la toux et des picotements dans la gorge. Elle a de plus demandé s'il y avait des mesures d'émissions, ce à quoi le conseil a répondu par la négative. Il a toutefois été rappelé que la Ville avait initié, il y a deux ans, un programme pour inciter les propriétaires de poêle à bois à changer pour un appareil conforme aux nouvelles normes environnementales.
1 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.