Une jeune Otterburnoise se porte à la défense des animaux

Par Isabelle Laramée
Armée d'une pétition, Léa Lefebvre se bat contre l'utilisation des chambres à gaz pour tuer les animaux. Par son geste, l'Otterburnoise de dix ans veut sensibiliser les gens au fait qu'un animal n'est pas un bien jetable qu'on envoie simplement à la fourrière.
« J'ai fait une pétition pour sensibiliser les gens afin qu'ils arrêtent d'acheter des animaux pour ensuite les jeter à la fourrière. Je veux aussi que les chambres à gaz ne soient plus utilisées pour tuer les animaux », explique la jeune militante.
Encouragée par sa mère Katia Leclerc, Léa souhaite recueillir le plus de signatures possibles et espère que sa pétition cheminera jusqu'au Parlement. Avec déjà plus d'une centaine de signatures, elle garde espoir et fonce.
Zoro, l'élément déclencheur
Léa a été sensibilisée à cette cause après avoir adopté son petit chien Zoro, qu'elle a recueilli à la Société de contrôle d'animaux domestiques avant Noël. C'est dans cet endroit, qu'elle décrit comme effrayant, qu'elle a pris connaissance de la réalité des fourrières. Il ne restait d'ailleurs que deux jours avant que le petit chien soit, à son tour, envoyé dans une chambre à gaz.
« Je savais déjà qu'ils maltraitaient souvent les animaux, mais je ne savais pas qu'ils les envoyaient dans une chambre à gaz. J'ai eu un choc quand j'ai su que les animaux étaient tués comme ça, car je me disais que mon chien allait aussi mourir dans deux jours », raconte-t-elle.
C'est le personnel de la clinique vétérinaire où Zoro était soigné, après avoir été adopté, qui a avisé la jeune fille de la triste fin qui était réservée au chien si elle ne l'avait pas recueilli. Selon sa mère, Léa a été traumatisée et a décidé d'agir pour changer les choses.
Plutôt que d'utiliser des chambres à gaz, Léa préconise l'euthanasie sous médication, qui plonge l'animal dans un profond sommeil avant la mort.
Pas un jouet
Au-delà des méthodes utilisées pour tuer les animaux, la pétition vise à sonner l'alarme chez les propriétaires d'animaux ou les futurs propriétaires, afin que ces derniers considèrent l'adoption d'un animal comme un engagement sérieux.
Selon Léa, certaines personnes se débarrassent trop facilement de leurs animaux domestiques, et ce, sans penser à leur futur et à leur bien-être. « Dans le fond, ce n'est pas juste la faute de l'animal. C'est surtout la faute de ceux qui l'ont acheté », lance-t-elle.
Léa Lefebvre invite tous ceux et celles qui souhaitent signer sa pétition à se rendre au salon Coiffure Art D Coupe, situé au 253, rue Brébeuf, à Beloeil.
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