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Conflit de travail mitigé chez les CPE

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14 février 2012
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Par Fadwa Lapierre

Les dernières journées de grève générale des centres de la petite enfance (CPE) de la région ont fait beaucoup jaser. Sans convention collective depuis deux ans, les travailleuses affiliées à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) militent pour leurs conditions de travail.

« Ce n'est pas un moyen de pression auquel on a souvent recours, explique Félix Cauchy-Charest, porte-parole de la CSN. Pour la plupart, les travailleuses sont également mères et elles comprennent les préoccupations des parents, mais elles sont déterminées à faire bouger les choses. »

Au CPE L'Apprenti-Sage de Mont-Saint-Hilaire, la directrice adjointe, Pauline Lavoie, déplore le fait qu'elle ne puisse pas communiquer l'information relative à la grève plus rapidement aux parents. « Les parents sont inquiets, affirme-t-elle. Pour l'instant, ils ont réussi à trouver des alternatives, mais personne ne souhaite que la situation perdure. »

Ce délai de dernière minute est tributaire du fait que la CSN ne dévoile pas la décision de grève immédiatement, pour des raisons stratégiques.

Empathie pour la cause

Malgré les désagréments que cause la grève, plusieurs parents appuient la démarche des employées des CPE. « Les employées du CPE sont une deuxième famille pour mes deux filles, souligne Marie-Claude Desbois, une jeune mère hilairemontaise. Elles voient nos enfants plus que nous dans une journée. C'est malheureux d'ajouter un stress aux parents par ce moyen de pression, mais elles méritent que le gouvernement les écoute. »

Au CPE Joujou/Les amis du bord de l'eau à Beloeil, la directrice Linda Manseau est déçue de la situation. Selon elle, la conception du rôle des éducatrices est au cœur du conflit. « Encore aujourd'hui, il y a un problème de compréhension vis-à-vis l'éducation en CPE. Les éducatrices forment les adultes de demain. C'est déplorable qu'en 2012, nous devions encore utiliser la grève pour se faire entendre! Je suis de tout cœur avec mes employées et les parents les appuient. »

Le dossier est à suivre et les négociations se poursuivent.

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