Le 5 avril, des élèves de l’école secondaire Polybel ont décidé d’agir. Grâce à leur soirée-bénéfice intitulée Pour le sourire d’un enfant, ils ont réussi à amasser plus de 3000 $ pour la Fondation Marie-Vincent, qui vient en aide aux enfants victimes d’abus.

La classe d’éthique et de culture religieuse de la professeure Marie-Andrée Fortin a mis sur pied ce projet à la suite du visionnement du documentaire Les voleurs d’enfance, de Paul Arcand. Outrés par le sort des enfants maltraités, les 36 étudiants de cinquième secondaire ont décidé d’effectuer une collecte de fonds pour contribuer à la cause.

« Les enfants sont la génération à venir, mentionne Pamela Bazinet, responsable du projet. Un enfant abusé deviendra un adulte dysfonctionnel. Je veux un bel avenir pour le Québec, où les enfants seront heureux. »

Parents et amis sont venus les encourager en assistant à la soirée. Musique, art, danse, chant et cinéma étaient au rendez-vous. Les jeunes présentaient en grande première leur reportage Pour le sourire d’un enfant, mettant en vedette différents intervenants de la région. La télévision TVR9 les a guidés pendant les étapes de production.

Des élus étaient sur place pour soutenir la cause. Le député de Borduas, Pierre Curzi, s’est dit particulièrement impressionné de l’initiative des élèves. « J’ai un sentiment de fierté à vous regarder. Vous êtes porteurs de l’avenir. C’est formidable qu’à un si jeune âge, vous posiez des gestes citoyens. »

La mairesse de Beloeil, Diane Lavoie, a même invité tous les collaborateurs du projet à signer le livre d’or de la ville. « Ce projet grandiose et rassembleur est initié par une enseignante passionnée qui croit en ses élèves, a-t-elle déclaré. Bravo les jeunes ! Ensemble, vous avez posé une action qui a une grande portée. »

Les jeunes ont remis fièrement le chèque à Jean-Pascal Provost, de la Fondation Marie-Vincent. Pamela Bazinet ne compte pas en rester là. « C’est génial et j’aimerais que ça se poursuivre. Nous allons probablement faire voyager le reportage pour donner le plus de visibilité possible à la cause », conclut-elle.