Stationnement payant au CLSC des Patriotes : Beloeil s'oppose fermement

Par Julie Vermette
En séance du conseil, le 28 mai, la mairesse de Beloeil, Diane Lavoie, a fait le point sur la décision unilatérale du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) Richelieu-Yamaska d’aller de l’avant avec la tarification du stationnement du CLSC des Patriotes. Pour elle, il n'en est pas question.
Après avoir appris par les médias la décision du CSSS Richelieu-Yamaska, les membres du conseil entendent bien mener la bataille pour que le règlement d’urbanisme municipal adopté ce printemps soit respecté.
Après vérification auprès de la greffière et d’une firme externe, Mme Lavoie assure que le règlement est conforme. « En allant de l’avant avec un stationnement payant au CLSC, le CSSS déroge du mandat suivi par le conseil, soit une ville champêtre et touristique sans parcomètre ni stationnement payant », soutient la mairesse.
Par ailleurs, elle souligne qu’il y aurait alors une problématique environnementale, car le CLSC étant à la sortie de l’autoroute, le stationnement dans la rue est strictement interdit par le ministère des Transports.
« Je n’aurais jamais pensé que le CSSS imposerait un stationnement payant sur un terrain donné par la Ville », indique Mme Lavoie. Elle rappelle que plusieurs pistes de solutions ont été proposées, en collaboration avec la MRC, le Comité de lutte à la pauvreté et le député provincial Pierre Curzi, mais sans résultats.
Actuellement, Mme Lavoie mentionne qu’il n’y a pas de terrain d’entente possible avec le CSSS, car ceux-ci ne donnent pas suite aux demandes de négociations envoyées par Ville. « S’ils vont de l’avant avec leur système de tarification, nous mènerons une bataille contre », affirme celle-ci. Le conflit risque fort de se retrouver devant les tribunaux.
Service de contrôle animalier
Confrontée à la problématique relative au service de gestion animalière depuis la fermeture de la Société de contrôle d’animaux domestiques de Saint-Hubert, la Ville de Beloeil se dit intéressée, en collaboration avec une dizaine de municipalités de la Vallée-du-Richelieu et de la Rive-Sud, à procéder à la constitution d’un organisme à but non lucratif qui prendrait en charge le service de gestion animalière.
Un bâtiment a présentement été trouvé dans le parc industriel de Saint-Mathieu-de-Beloeil pour accueillir le futur organisme. Mme Lavoie souligne que la Société protectrice des animaux de Drummond, qui dessert la région jusqu’à la fin juin, aide le regroupement dans l’élaboration du projet qui devrait voir le jour à l’automne.
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