Une centaine d’élèves de l'école Au-Fil-de-l'Eau seront transférés

Par Isabelle Laramée
En tout, 101 élèves de la maternelle à la deuxième année du primaire qui étaient inscrits à l’école Au-Fil-de-l’Eau ne pourront pas être en classe dans cet établissement hilairemontais en septembre. Le manque de places et la hausse du nombre d'enfants dans le secteur sont en cause.
« Nous sommes en surpopulation à Mont-Saint-Hilaire et j’ai dû transférer des élèves. L’école est située au centre de la ville, donc je reçois les enfants des trois nouveaux quartiers résidentiels », explique la directrice de l’école Au-Fil-de-l’Eau, Évelyne Gosselin.
Les élèves seront transférés dans les écoles de la Pommeraie, de l’Aquarelle et Notre-Dame, ainsi que dans la nouvelle école de Beloeil.
La Commission scolaire des Patriotes (CSP) confirme qu’une demande pour une nouvelle école a été faite en 2011 au ministère de l’Éducation. Le conseil des commissaires devrait refaire la demande à l’occasion d'une rencontre en juin.
« Tant qu’il y a de la place dans les écoles situées à 20 km autour, nous devons transférer des élèves. Nous avons toutefois fait la démonstration au ministère l’an passé que l'espace ne sera plus suffisant dans les prochaines années », souligne Lyne Arcand, conseillère en communication à la CSP.
Selon cette dernière, la Ville doit fournir un terrain pour la construction d’une nouvelle école. Mont-Saint-Hilaire et la CSP sont en discussion, mais aucun terrain n’a encore été déterminé, ajoute-t-elle.
Une pétition pour accélérer les choses
Des parents d'élèves de l’école Au-Fil-de-l’Eau ont ainsi décidé de lancer une pétition en ligne intitulée « Une école primaire pour nos enfants à Mont-Saint-Hilaire ». Ils demandent que des gestes soient posés pour trouver des solutions à court terme. La pétition a été remise au conseil municipal de Mont-Saint-Hilaire à la séance du 4 juin.
« La Commission scolaire regarde dans un rayon très large pour les transferts et nous voulons que nos enfants aient accès à une école près de chez eux. Nous nous mobilisons pour trouver une solution », fait savoir Brigitte Caron, mère d’un élève de l’école.
Le transfert des élèves n’est pas la solution idéale, selon la direction de l’établissement de la rue Saint-Anne et les parents. « Il y a des conséquences lorsqu’on déplace des enfants en bas âge, mentionne Mme Caron. Souvent, les victimes d’intimidation sont les petits nouveaux d'une école. »
La directrice, qui appuie les parents dans leur démarche, comprend leurs inquiétudes. Elle estime qu'être transféré est un grand changement pour les enfants et que ceux-ci peuvent ensuite trouver l'adaptation difficile. « C’est une demande citoyenne envers la Ville et je suis tout à fait d’accord », dit Évelyne Gosselin.
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