Transfert d'élèves de l'école Au-Fil-de-l'Eau

Par Nathalie Paquin
La dernière séance du conseil de Mont-Saint-Hilaire a été marquée par la présence de parents d’élèves de l’école Au-Fil-de-l’Eau, bien déterminés, venus demander aux élus de leur prêter main-forte dans le dossier du transfert de plusieurs enfants de la municipalité vers des écoles éloignées de leur quartier.
Durant la période de questions, Anne Lebrun et Brigitte Caron, membres de l’Organisation de participation des parents de l’école Au-Fil-de-l’Eau, se sont fait porte-parole des parents et résidants exaspérés par cette situation, dont le Vallée-du-Richelieu Express.ca a fait état la semaine dernière.
« Pour nous, c’est une situation inconcevable et qui créée maintenant des scissions entre voisins et parents », a lancé Anne Lebrun.
Comme prévu, les 704 signatures recueillies via une pétition en ligne ont été remises au conseil. Devant le transfert inévitable de 101 élèves vers d’autres écoles et les autres à venir, ces parents demandent qu’une solution, du moins temporaire, soit idéalement mise de l’avant pour septembre 2012. Il a été rappelé que la réponse du ministère de l’Éducation ne proposait aucune solution rapide.
Pour le conseil, solidaire des parents, une avenue pourrait être explorée, soit celle de voir si l’école Sacré-Cœur pourrait être adaptée pour servir de classes durant une certaine période.
Actuellement, le bâtiment ne correspond pas aux critères demandés. Une évaluation technique des espaces pour utilisation de classes devrait être effectuée en ce sens. Si une réponse positive survenait, des travaux d’aménagement devraient être entamés, aux frais de la Ville. Ce qui, hypothétiquement, pourrait mener en septembre 2013.
Début des vidanges de fosses septiques le 18 juin
Par ailleurs, concernant la vidange des fosses septiques des résidences éloignées, la Ville a octroyé le contrat à la compagnie PC Pompages pour la somme de 78 274,98 $, taxes incluses. Ce contrat est valide pour une durée de deux ans.
Toujours à ce sujet, un citoyen a soulevé qu’il était étonné que ce contrat soit alloué à une seule entreprise, compte tenu de l’envergure du travail à faire. Il a ajouté que le moment d’entamer les vidanges se faisait attendre, alors que la saison avançait.
Le directeur général, Daniel McCraw, a précisé qu’effectivement, ces vidanges n’avaient pu débuter le 1er mai, comme prévu au départ, ayant dû être repoussées en raison d’« impondérables ». Il a toutefois ajouté que les vidanges allaient être effectuées du 18 juin au 20 juillet pour le secteur nord et du 4 septembre au 5 octobre pour le secteur sud.
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