Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Plage en vue à la Pointe-Valaine

durée 00h00
20 juin 2012
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Isabelle Laramée

Tout semble se mettre en place pour qu'une plage municipale soit réaménagée à la Pointe-Valaine. À l’occasion de la séance du 18 juin, le conseil de ville d'Otterburn Park a en effet autorisé l'acquisition d’un terrain privé en amont en vue d'agrandir le site pour éventuellement y permettre la baignade.

« Une des orientations du conseil municipal est d’assurer l'accès des berges de la rivière Richelieu aux citoyens d’Otterburn Park », a souligné le maire Gérard Boutin.

La plage municipale a disparu en 1966, après le déversement de débris de construction des routes le long de la rivière Richelieu.

Pour réaménager la plage, la municipalité se portera donc acquéreur d'un terrain de 432,6 mètres carrés, situé en amont de la Pointe-Valaine, au coût de 20 000 $. M. Boutin a indiqué que l’évaluation municipale de cette zone inondable est de 32 500 $.

Les taxes non payées et les intérêts sur celles-ci seront déduits du montant net de l’achat. « La Ville considère que le prix est raisonnable », soutient le maire, ajoutant que cette acquisition permettra à l'ensemble de la population d'avoir de nouveau accès à une plage.

Pas d’étude en vue

Les membres du conseil ont mis un frein aux démarches de la conseillère Clarisse Viens, visant à commander une étude sur les impacts écologiques causés par les débris déversés sur les berges et dans la rivière Richelieu.

À demande du conseil, plus tôt cette année, Mme Viens était entrée en contact avec le professeur Alfred Jaouich, du Département des sciences de la Terre et de l'atmosphère de l’Université du Québec à Montréal. Ce dernier était venu visiter la Pointe-Valaine en avril dernier, en vue de préparer une étude.

Gérard Boutin croit que les documents reçus du chercheur étaient trop préliminaires et ne permettaient pas à la Ville de décider d'accorder ou non le contrat de 24 999 $ pour réaliser l'étude. Aucune échéance n'était de plus indiquée, selon le maire.

« Nous trouvions que sur le plan de l’administration de fonds publics, ce n’était pas une bonne pratique que d’engager des frais sans savoir exactement ce que ça va donner », a-t-il expliqué. Préférant ne pas dépenser d'argent pour un consultant, le conseil s’adressera directement au gouvernement pour demander une subvention.

Clarisse Viens, qui a récemment été exclue du caucus, croit qu'une analyse de l'impact environnemental des débris peut apporter davantage d’arguments en faveur de l'obtention d'une subvention gouvernementale, qui pourrait aller au-delà du million de dollars.

« Plusieurs possibilités de subvention ont été manquées par des délais administratifs ou par manque d’information appropriée », a-t-elle mentionné.

La conseillère Ève Sapina a été la seule au sein du conseil à appuyer Mme Viens. Le conseiller Richard Ruest était absent au moment du vote.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 7 novembre 2025

La FPJQ part en croisade contre les faux médias sans journalistes propulsés par l'IA

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) lance une première salve contre les faux médias en ligne propulsés par l’intelligence artificielle (IA) dont le contenu n’est soumis à aucune règle déontologique ou éthique. «On a vu l'apparition de médias en ligne qui, essentiellement, ce qu'ils font, c'est qu'ils reprennent le ...

Publié le 7 novembre 2025

Soins intensifs: la voix des proches est cruciale, montre une étude

Des patients hospitalisés aux soins intensifs ont connu un plus grand nombre de jours sans délire quand on leur a fait entendre un enregistrement de la voix de leurs proches, ont constaté des chercheurs américains. Plus précisément, il s'agissait de patients qui avaient besoin d'une ventilation mécanique et à qui on a fait entendre, une fois par ...

Publié le 6 novembre 2025

GES: Atteindre la cible de 2030 coûterait 38 milliards $ au Québec

Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) selon la cible prévue pour 2030 coûterait 38 milliards $ au Québec. C'est ce que conclut un document déposé jeudi par le ministre de l'Environnement, Bernard Drainville, pour fins de consultations. Le gouvernement doit en effet tenir des consultations à l'Assemblée nationale dans les ...