Une délégation française visite région pour étudier les gaz de schiste

Par Isabelle Laramée
Une délégation française de 20 représentants était de passage dans la région afin de visiter les installations du puits de gaz de schiste de Saint-Denis-sur-Richelieu et d’échanger avec les militants et les élus québécois. Ils ont été reçus par la Ville de Mont-Saint-Hilaire, le 5 septembre, en présence de membres du Regroupement interrégional sur le gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent (RIGSVSL).
Neuf membres élus du Conseil général de Lot-et-Garonne, en Aquitaine, et des scientifiques étaient du voyage organisé par l’association No Fracking France. Leur séjour avait pour but d’observer et d’acquérir des connaissances sur l’industrie gazière.
« Notre but est de lutter contre la fracturation hydraulique, car sans la fracturation, il n’y a pas d’exploitation », a souligné Elisabelle Bourgue, présidente de l’association française indépendante No Fracking France. Les membres de la délégation se sont ensuite rendus dans le Centre-du-Québec, avant de conclure leur voyage en Pennsylvanie.
Leur passage à Mont-Saint-Hilaire a réjoui la coordonnatrice et porte-parole du RIGSVSL, Danielle Lavoie, qui a dit être heureuse de pouvoir discuter des enjeux entourant l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste avec des organisations internationales comme celle-ci.
Le maire de Mont-Saint-Hilaire, Michel Gilbert, a aussi insisté sur l’importance de la discussion. « Le dossier des gaz de schiste est préoccupant. Personnellement, je suis impliqué et je me suis intéressé aux enjeux, aux problématiques et aux effets de l’exploitation de ces gaz, ici et dans la région. Au lendemain des élections provinciales, il était tout indiqué de poursuivre les discussions sur cet enjeu de premier plan », a-t-il mentionné dans son discours de bienvenue.
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