Affaire Pontbriand : dix enfants de retour en Montérégie

Par Diane Lapointe
Dix enfants qui vivaient en Arizona aux côtés de Marcel Pontbriand, cet ex-résidant de Beloeil accusé de fraude, ont été rapatriés au Québec le 28 novembre par le Centre jeunesse de la Montérégie. Ils provenaient tous de l’agglomération de Longueuil et sont présentement réunis au même endroit.
« Ils vont bien et sont en sécurité. Leur état est sous évaluation médicale », a indiqué la directrice de la Direction de la protection de la jeunesse, Maryse Darveaux, à l'occasion d'un point de presse le 28 novembre au Centre jeunesse de la Montérégie, dans l'arrondissement du Vieux-Longueuil.
Douze enfants et deux adultes ont été interceptés le 27 novembre à la frontière canado-américaine, près de Vancouver. Dix enfants âgés de deux et sept ans ont voyagé dans la nuit du 27 novembre pour arriver le lendemain à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal. Ils ont alors été pris en charge par le Centre jeunesse de la Montérégie.
Deux jeunes et un adulte sont restés à Vancouver, tandis que deux autres enfants, âgés de trois et six ans, sont toujours recherchés, a indiqué Camil Picard, directeur général du Centre jeunesse de la Montérégie.
« Nous ne savons pas où sont les parents et nous souhaitons qu'ils communiquent rapidement avec nous. » Maryse Darveux, directrice de la Direction de la protection de la jeunesse
M. Picard a expliqué que le Centre jeunesse de la Montérégie avait été alerté que plusieurs enfants de la région se trouvaient en Arizona avec Marcel Pontbriand, qui prétend être guérisseur et qui se fait appeler « Jésus », lorsque Victor Poiré, d'Otterburn Park, a disparu avec ses enfants le 31 octobre dernier.
La Direction de la protection de la jeunesse s'est alors mise en mode action pour recueillir des informations afin de retrouver les enfants et les protéger.
Divers scénarios
Le Centre jeunesse de la Montérégie étudiera au cours des prochains jours différentes alternatives pour chacun des enfants. Ils pourront soit retourner dans leur milieu naturel, être confiés à leur famille élargie ou placés dans une famille d'accueil, a fait savoir Maryse Darveux.
« Nous ne savons pas où sont les parents et nous souhaitons qu'ils communiquent rapidement avec nous », a-t-elle ajouté.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.