Glissières de sécurité le long de la 223 : Beloeil demandera des changements

Par Julie Vermette
Au début du mois de novembre, le ministère des Transports du Québec a procédé à l’ajout de glissières de sécurité le long de la route 223 entre l'autoroute 20 et la rue de l’Anse à Beloeil, et ce, sans en informer la Ville et les citoyens. En séance du conseil, le 26 novembre, Guy Bolduc, qui réside dans le secteur, a exposé aux élus la situation inquiétante dans laquelle ont été placés la trentaine de résidants concernés.
M. Bolduc a expliqué que ces nouvelles glissières de sécurité enclavent certains terrains riverains, diminuent la sécurité piétonnière et limitent l’accès à la rivière Richelieu. Cette situation est d'ailleurs problématique en cas de feu pour le service des incendies, a-t-il ajouté, puisque certains résidants n’ont pas de borne-fontaine à proximité de chez eux.
Guy Bolduc a dit comprendre que les glissières empêchent les véhicules de tomber dans la rivière. Mais pour améliorer la sécurité, il suggère plutôt de faire passer la vitesse du secteur de 90 km/h à 70 km/h et de limiter les zones de dépassement.
« La Ville a déjà fait sept demandes en 10 ans pour diminuer la vitesse, ce qui a toujours été refusé par le ministère des Transports », a indiqué le conseiller du district, Jean-Yves Labaldie.
Au sujet des glissières de sécurité, il souligne que la municipalité a envoyé une requête au Ministère pour que des modifications soient apportées.
La directrice générale de Beloeil, Martine Vallières, a profité de l’occasion pour inviter les résidants du quartier à collaborer avec la Ville en faisant notamment circuler une pétition afin de donner du poids à la demande faite au ministère des Transports.
« Une situation semblable a été observée à Saint-Charles-sur-Richelieu et à Saint-Marc-sur-Richelieu, et le Ministère a dû apporter certains correctifs », a pour sa part indiqué la mairesse Diane Lavoie.
Cette dernière a tenu à rassurer les citoyens en précisant que la Ville travaillera conjointement avec eux pour régler la situation.
Les employés ouverts au dialogue
Sans contrat de travail depuis le 30 décembre 2010, plusieurs employés municipaux étaient présents à la dernière séance du conseil. La représentante syndicale Josée Gauthier désirait faire le point sur l’information diffusée par les médias et réitérer la bonne foi des employés pour conclure une entente dans ce conflit.
« Nous avons des solutions à proposer pour régler le litige, a dit Mme Gauthier. Notre but est de se rencontrer pour discuter intelligemment comme ça s’est toujours fait. »
La directrice générale de Beloeil, Martine Vallières, a souligné que la partie patronale n’a pas aimé que les représentants syndicaux soient revenus sur la première entente, mais que la Ville est prête à reprendre les négociations.
La mairesse Diane Lavoie a toutefois précisé que la séance du conseil municipal n’était pas l’endroit pour tenir ce genre de débat, mais que la municipalité souhaite les écouter. « L’intérêt principal est le service aux citoyens », a mentionné Mme Lavoie.
Rappelons que le 8 novembre dernier, les cols bleus et blancs ont voté en majorité pour un débrayage syndical les 30 novembre, 1er et 2 décembre, alors que s'est déroulée l'illumination du Vieux-Beloeil. Si aucune entente n'est conclue, ils seront également en grève six jours au total durant le Tournoi provincial de hockey bantam, du 14 au 27 janvier 2013.
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