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Les conducteurs récalcitrants sont nombreux dans la région

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19 février 2013
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Par Isabelle Laramée

Les Montérégiens figurent dans le top trois des plus récalcitrants de la province quant à l'utilisation du téléphone cellulaire au volant. La région est en effet arrivée au deuxième rang en 2011 pour le nombre d’infractions de ce type, avec 13 115. Dans la Vallée-du-Richelieu, les conducteurs semblent toutefois plus sages. Aucune contravention n’a été donnée à ce sujet dans le cadre de l’Opération Freins, le 7 février.

Durant cette opération de quatre heures, les services de police municipaux et la Sûreté du Québec ont mené une campagne de répression dans les villes du territoire. Leur objectif était de cibler les conducteurs qui utilisent leur téléphone au volant, soit pour texter, soit pour parler. Sur les 98 contraventions émises en Montérégie, aucune ne provenait de la Vallée-du-Richelieu.

Selon les plus récentes données de la Société d'assurance automobile Québec (SAAQ), recueillies en 2011, l'ensemble de la Montérégie arrive toutefois deuxième dans la province, avec 13 115 contraventions pour avoir tenu en conduisant un appareil muni d’une fonction téléphonique. La région de Montréal est première, avec 15 294, tandis que celle des Laurentides est troisième, avec 8233.

Plusieurs opérations policières

D'après le sergent Pierre Tremblay, responsable des communications à la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent, ce chiffre élevé pour la Montérégie peut s’expliquer par les nombreuses opérations policières concernant le téléphone au volant.

« La SAAQ a fait plusieurs campagnes de sensibilisation et bon nombre de citoyens ont modifié leur comportement. Pour les conducteurs qui continuent à utiliser leur téléphone même en étant informés des conséquences, nous avons l’impression que seule la répression pourra les convaincre », dit-il.

Selon lui, seules des conséquences financières peuvent faire changer le comportement des automobilistes fautifs.

Afin que les ceux-ci résistent à la tentation de « pitonner » ou parler en conduisant, la porte-parole de la SQ en Montérégie, Joyce Kent, suggère de fermer l’appareil ou de le rendre inaccessible.

« Il suffit d’aviser les gens autour de soi et par la boîte vocale que lorsqu’on conduit, on ne répond pas au téléphone, dit-elle. Le conducteur se sentira moins obligé de répondre. »

C’est le cas de l’Otterburnoise Sandra Michaud, pour qui l’utilisation du cellulaire au volant reste un geste très dangereux. « Je ne prends jamais mon cellulaire au volant. C’est très dangereux. Même lorsque je conduis et que j’attends un appel important, je ne réponds pas lorsque mon véhicule est en marche. »

Les automobilistes de la région rencontrés par le journal semblent d'ailleurs être bien sages quant à l'utilisation du cellulaire au volant. En effet, personne n’a affirmé se servir de son appareil téléphonique dans sa voiture, et ce, même si l’appel peut être important. « J’ai un cellulaire, mais je ne m’en sers pas beaucoup, encore moins en auto. Même si j’avais un appel très urgent, je ne changerais pas mes habitudes », mentionne Étienne Lafrenière, de Mont-Saint-Hilaire.

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