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Peu de dommages pour les salons de bronzage

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14 mars 2013
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Par Isabelle Laramée

La majorité des salons de bronzage de la région affirment que la perte de leur clientèle se compte sur les doigts d’une main depuis l'entrée en vigueur de la loi interdisant l’accès à ces établissements aux moins de 18 ans, le 11 février. Pour ces commerces, le soleil semble toujours briller !

« Je n’ai refusé que cinq clientes mineures depuis le 11 février. L’entrée en vigueur de la nouvelle loi n’a pas un grand impact sur notre chiffre d’affaires. Peut-être qu’il y a eu une plus grande différence dans les salons près des écoles ou dans certains salons qui tentaient d’attirer ce genre de clientèle », indique Marie-Claude Giguère, propriétaire du salon Soleil de Dragon, à Mont-Saint-Hilaire.

De son côté, Chantal Angelischa, franchisée de Cabana Sol, explique la faiblesse de l’impact dans son établissement de Beloeil par l’affichage préventif depuis plusieurs mois. Après vérification, elle dit s'être aperçue que la majorité des jeunes qui fréquentent l’endroit sont âgés de 20 ans et plus. Selon elle, la baisse de clientèle est attribuable à un autre facteur.

« La baisse de fréquentation des salons de bronzage est surtout due à tout ce qui circule de négatif sur le sujet dans les médias. Les clients sont fatigués d’en entendre parler. On finit de les écouter, car sinon on ne bougerait plus de chez nous », dit-elle, ajoutant que les adolescents ne mettent pas plus de crème solaire lorsqu’ils sont à l’extérieur.

Même son de cloche de côté de l’Institut l’Éden qui n’a eu qu’une seule cliente mineure depuis le début de février. Selon Émilie Lozano, gérante de l’institut de beauté, la clientèle est beaucoup plus renseignée sur les dangers de la surexposition aux rayons UV. L’établissement note d’ailleurs une diminution significative des clients en général, passant de 40 visites par jour à seulement une quinzaine.

Des finissants moins bronzés

La période des bals de finissants est peut-être le seul temps de l’année durant lequel l’impact de la nouvelle loi se fera ressentir, selon les propriétaires interrogés par le Vallée-du-Richelieu Express.ca.

Pour Suzanne Malenfant, du Concept l’Extra Beauté, les jeunes vont tenter de contourner la loi. « Ils vont sûrement essayer de venir au bronzage avant leur bal de finissants, croit-elle. Les jeunes vont probablement essayer de présenter de fausses cartes d’identité. Nous allons être plus vigilants durant cette période-là. »

En effet, la période des bals de finissants représente un moment clé dans la lutte contre le bronzage artificiel, selon la Société canadienne du cancer. L’organisme se réjouit d’ailleurs de la nouvelle loi.

« Le printemps marque le retour en force des publicités et des promotions trompeuses des salons de bronzage. Pour la première fois, une cohorte de jeunes ados ne sera pas recrutée par ces commerces en prévision du bal de finissants et on évitera à moyen et à long terme des cancers de la peau, potentiellement mortels », affirme Louise Lamothe, coordonnatrice régionale pour la région de Richelieu-Yamaska.

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