Les Services animaliers entre en construction

Par Isabelle Laramée
La majorité des municipalités de la région ont signé l’entente les liant aux Services animaliers de la Vallée-du-Richelieu (SAVR). L’organisme peut maintenant passer à une autre étape, soit aménager ses locaux et embaucher du personnel, en vue de son ouverture le 1er janvier 2014.
Beloeil, Mont-Saint-Hilaire, Saint-Mathieu-de-Beloeil, McMasterville, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Charles-sur-Richelieu, Varenne, Saint-Amable et Sainte-Julie ont adopté en séance du conseil l’entente de services en gestion animalière de la SAVR. Des discussions sont présentement en cours avec Marieville.
L’organisme sans but lucratif situé au 2863, chemin de l’Industrie à Saint-Mathieu-de-Beloeil avait besoin des signatures officielles des villes avant d'entreprendre les travaux d’aménagement et d'effectuer des dépenses.
La tarification du nouveau contrat a augmenté, passant de 1,75 $ par habitant à 4 $ par habitant. Ce montant inclut un service de vente de médailles pour chiens uniquement.
« La mise sur pied de l’organisme demande un investissement de 700 000 $ en immobilisation. Le remboursement se fera sur cinq ans. Nous avons augmenté le montant à payer, car nous voulions payer la dette le plus rapidement possible et ainsi éviter des intérêts », explique Michel Aubin, maire de Saint-Mathieu-de-Beloeil et fondateur du SAVR.
Selon le contrat, « les honoraires seront révisés au 1er janvier de chaque année en fonction du budget annuel d’opération et d’immobilisation ». La SAVR compte embaucher quatre ou cinq employés, dont un vétérinaire.
Un conseiller inquiet
Bien qu’il soit à la base en faveur du projet, le conseiller de Mont-Saint-Hilaire Fernand Brillant avoue s’être senti pressé d’accepter l’entente. Selon lui, certains renseignements étaient incomplets dans les documents présentés par l’organisme.
« Pour prendre une décision, un élu doit avoir en sa possession toute l’information nécessaire, ce qui n’est pas le cas dans ce dossier. J’ai posé 70 questions au maire qui a remis la liste à M. Aubin. J’ai eu 75 % des réponses, et seulement verbalement. J’ai demandé de les avoir écrites, et je ne les ai jamais eus. Comment voulez-vous que nous prenions une décision dans ce contexte. »
De plus, M. Brillant, précise que la Ville de Mont-Saint-Hilaire n’a pas fait d’étude afin de déterminer le nombre d’animaux domestiques qui se trouvent sur le territoire. Il est donc impossible de déterminer si un prix forfaitaire est plus avantageux pour la Ville, plutôt que de payer uniquement pour les appels de service.
De son côté, Michel Aubin précise qu’un directeur général sera engagé sous peu afin de créer un dossier plus complet sur l’organisme et les services qui seront offerts.
« Nous avons bien écrit ce qui allait se faire dans le document présenté aux municipalités, mais nous ne sommes pas rentrés dans les détails, dit-il. Nous sommes présentement en mode construction des locaux. Le nouveau directeur général s’occupera de remplir les documents nécessaires. »
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